Des députés parmi lesquels Mohamed Ayib Daffé, président du groupe parlementaire du parti Pastef (pouvoir), ont déploré la banalisation du Kankourang, plaidant pour un meilleur encadrement pour la préservation de cette tradition mandingue.
Intervenant lundi, lors de la plénière de l’Assemblée nationale portant sur l’examen du projet de budget du ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme pour l’exercice 2026, Mohamed Ayib Daffé a signalé qu’un comité d’initiative a été mise en place pour la préservation du Kankourang, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.
Il a demandé le soutien du ministère de la Cuture, estimant le Kankourang, “une initiation mandingue, un patrimoine immatériel de l’Unesco […] est en voie de banalisation […]”.
Le comité d’initiative mis en place veut organiser des assisses pour la préservation de ce patrimoine culture, il est composé de personnalités de la Casamance (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou) et de Mbour, a indiqué le parlementaire.
“Ils vous ont écrit pour que vous leur apportiez votre soutien”, a dit Mohamed Ayib Daffé, en s’adressant au ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Amadou Bâ.
La question du Kankourang a été aussi soulevée par la députée Ndèye Marie Sané de Kolda, qui a également plaidé pour “l’encadrement du Kankourang”, à l’image de ce qui se passe dans le championnat populaire de football ”navétanes”.
“Je vous rappelle qu’entre les mois de septembre et d'octobre, aucune région du pays n’est plus culturellement vivante et attractive que Kolda, notamment grâce au Kankourang, reconnu en 2008 comme patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco, une rituel mandingue d’une valeur culturelle inestimable”, a soutenu la députée.
Selon la parlementaire, le Kankourang participe contribue à la transmission des savoirs, au maintien de la cohésion sociale et au rayonnement international du Sénégal.
“Au-delà de sa dimension identitaire et culturelle, le Kankourang constitue un vecteur économique fort, générant d’importantes retombées culturelles, touristiques et artisanales pour le pays”, a-t-elle ajouté.
Ndèye Marie Sané a donc plaidé pour “un accompagnement institutionnel urgent, structuré et conforme aux engagements du Sénégal envers l’Unesco”, afin de garantir la préservation et la transmission de cette tradition.
Elle a justifié son plaidoyer par la mesure prise par les autorités locales de Kolda, pour interdire le Kankourang, ce qui à ses yeux, “menace la sauvegarde de ce patrimoine immatériel” et “affaibli l’attractivité culturelle et économique” de cette région.
Elle appelle plutôt à un encadrement de cette tradition pour pallier d’éventuels débordements.
Intervenant lundi, lors de la plénière de l’Assemblée nationale portant sur l’examen du projet de budget du ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme pour l’exercice 2026, Mohamed Ayib Daffé a signalé qu’un comité d’initiative a été mise en place pour la préservation du Kankourang, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.
Il a demandé le soutien du ministère de la Cuture, estimant le Kankourang, “une initiation mandingue, un patrimoine immatériel de l’Unesco […] est en voie de banalisation […]”.
Le comité d’initiative mis en place veut organiser des assisses pour la préservation de ce patrimoine culture, il est composé de personnalités de la Casamance (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou) et de Mbour, a indiqué le parlementaire.
“Ils vous ont écrit pour que vous leur apportiez votre soutien”, a dit Mohamed Ayib Daffé, en s’adressant au ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Amadou Bâ.
La question du Kankourang a été aussi soulevée par la députée Ndèye Marie Sané de Kolda, qui a également plaidé pour “l’encadrement du Kankourang”, à l’image de ce qui se passe dans le championnat populaire de football ”navétanes”.
“Je vous rappelle qu’entre les mois de septembre et d'octobre, aucune région du pays n’est plus culturellement vivante et attractive que Kolda, notamment grâce au Kankourang, reconnu en 2008 comme patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco, une rituel mandingue d’une valeur culturelle inestimable”, a soutenu la députée.
Selon la parlementaire, le Kankourang participe contribue à la transmission des savoirs, au maintien de la cohésion sociale et au rayonnement international du Sénégal.
“Au-delà de sa dimension identitaire et culturelle, le Kankourang constitue un vecteur économique fort, générant d’importantes retombées culturelles, touristiques et artisanales pour le pays”, a-t-elle ajouté.
Ndèye Marie Sané a donc plaidé pour “un accompagnement institutionnel urgent, structuré et conforme aux engagements du Sénégal envers l’Unesco”, afin de garantir la préservation et la transmission de cette tradition.
Elle a justifié son plaidoyer par la mesure prise par les autorités locales de Kolda, pour interdire le Kankourang, ce qui à ses yeux, “menace la sauvegarde de ce patrimoine immatériel” et “affaibli l’attractivité culturelle et économique” de cette région.
Elle appelle plutôt à un encadrement de cette tradition pour pallier d’éventuels débordements.







