Tenir Tête Au Diktat De Macron»
Pour elle, quand les Maliens disaient « Laissez-nous tenter le dialogue avec Iyad et Koufa (chefs terroristes) », la France, répondait « Il n’en est pas question ! ». Et les gens mourraient, et continuent de mourir comme « des mouches ». C’est « tout cela qui nous a amenés à tenir tête au diktat de Macron » a-t-elle expliqué.
Le bourrage de crâne consiste à répéter aux Maliens qu’il n’y avait qu’une seule manière de lutter contre le djihadisme : l’instrument militaire, a-t-elle poursuivi. L’ancienne ministre dit constater que la « libération promise a tourné à l’enlisement ». Aminata Traoré s’est par ailleurs prononcée sur les manifestations antifrançais au SahelCelle qui a publié en 2002, « le Viol de l’imaginaire », trouve que cette « colère est l’expression douloureuse et peut-être violente d’un sentiment d’humiliation. L’humiliation après tout ce qui nous est arrivé, de voir nos drames et nos morts traités différemment ».
Cette humiliation est aussi ce discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, estime la militante altermondialiste. Cependant, faire une fixation sur un sentiment « antifrançais créé et entretenu par la propagande russe c’est encore une manière de nous dire que nous sommes incapables de penser par nous-mêmes et de nous révolter » condamne Aminata Traoré
Le Grand Panel
Pour elle, quand les Maliens disaient « Laissez-nous tenter le dialogue avec Iyad et Koufa (chefs terroristes) », la France, répondait « Il n’en est pas question ! ». Et les gens mourraient, et continuent de mourir comme « des mouches ». C’est « tout cela qui nous a amenés à tenir tête au diktat de Macron » a-t-elle expliqué.
Le bourrage de crâne consiste à répéter aux Maliens qu’il n’y avait qu’une seule manière de lutter contre le djihadisme : l’instrument militaire, a-t-elle poursuivi. L’ancienne ministre dit constater que la « libération promise a tourné à l’enlisement ». Aminata Traoré s’est par ailleurs prononcée sur les manifestations antifrançais au SahelCelle qui a publié en 2002, « le Viol de l’imaginaire », trouve que cette « colère est l’expression douloureuse et peut-être violente d’un sentiment d’humiliation. L’humiliation après tout ce qui nous est arrivé, de voir nos drames et nos morts traités différemment ».
Cette humiliation est aussi ce discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, estime la militante altermondialiste. Cependant, faire une fixation sur un sentiment « antifrançais créé et entretenu par la propagande russe c’est encore une manière de nous dire que nous sommes incapables de penser par nous-mêmes et de nous révolter » condamne Aminata Traoré
Le Grand Panel