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Démission du Président Diomaye Faye des instances de PASTEF : Un pas décisif vers la rupture


Rédigé le Samedi 30 Mars 2024 à 14:21 | Lu 105 fois | 0 commentaire(s)



Les présidents Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, Macky Sall ont cumulé leur fonction de président de la République avec celle de chef de parti politique. Ce qui n’est pas le cas pour le 5e président, Bassirou Diomaye Faye qui a démissionné de ses charges politiques, avant même sa prestation de serment. En adoptant cette posture, le président Diomaye Faye a posé un pas décisif vers la moralisation de la vie politique, sans quoi, aucune rupture n’est possible. "La Tribune"


Au Sénégal, tant de trahisons, de transhumances, de reniements, de népotismes, de vestes retournées, de revirements, les uns plus spectaculaires que les autres, font penser que sous nos cieux, il n'y a pas de morale en politique. Si les actes de trahison, de transhumance et de népotisme se sont banalisés, créant une onde de choc dans la société, c’est parce que depuis Senghor à nos jours, les différents présidents ont concentré entre leurs mains, les fonctions de chef d’État et de parti politique.

Une décision qui freine les situationnistes et barre le chemin aux transhumants

Lors de ces Législatives, à Tivaouane, Matar Diouf, la tête de liste de la coalition conduite par Diop Sy, n’a pas attendu pour rejoindre Benno Bokk Yakaar. À Rewmi d’Idrissa Seck, la saignée s’était poursuivie jusqu’après la présidentielle de 2019. L’ex député Samba Bathily, en tant que coordonnateur de la fédération départementale Rewmi de Pikine et secrétaire national chargé de l’organisation du même Parti Rewmi, gela ses activités avant de quitter ce parti.

Au Parti socialiste éclaté, des responsables ont rejoint les prairies marrons. N’en parlons pas du Pds qui a été quasi phagocyté par l’Apr. Après la présidentielle de 2019, on a vu ce qui s’est passé avec des opposants qui ont rejoint le camp présidentiel, avec armes et bagages.

Ce yo-yo des politiciens a continué avec la présidentielle de 2024, où on a vu des responsables valser d’un camp à l’autre ou même quitter une coalition et y retourner en moins de 10 jours.

Le constat qu’on peut tirer est qu’au Sénégal, les convictions politiques des politiciens tiennent à un fil très mince. C’est rare de voir dans ce pays, un politicien bouder un parti à cause d’un intérêt général. Des maires élus sous la bannière de Yewwi, Gueum Sa Bopp, Wallu… ont tourné casaque, au lendemain de leur installation pour rejoindre Benno.

La décision prise par le président Diomaye Faye, peut mener à l’assainissement et la moralisation des pratiques politiques dans notre pays. Cela lui permet en tout cas, d’être au-dessus de la mêlée politique, des intérêts partisans et de travailler pour tous les Sénégalais. Il faut que la politique cesse d’être un métier. La nécessité d’assainir et de moraliser les pratiques politiques au Sénégal. Il faudra aller plus loin.

Dans la sphère publique par exemple, le président de la République, les ministres et autres Directeurs généraux devraient être empêchés par une loi, de nommer parmi leurs collaborateurs, des parents biologiques. En effet, pour une bonne moralisation de la vie politique et publique, le pays a besoin de réformes successives, de nature à prendre en compte le souhait des citoyens d’être représentés par des hommes et des femmes de conviction.






Extrait de "La Tribune"


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