Dans le Fouta, en plus des eaux de pluies, les populations font aussi face à un autre facteur. Celui des crues du fleuve Sénégal et du débordement de ses affluents du fait d’un trop plein d’eau. Le long des berges du fleuve Sénégal, de Bakel à Matam, en passant par Podor, nombreux sont les villages qui sont confrontés au fléau des eaux. C’est notamment le cas du village de Dembé, dans la commune de Gamadji-Saaré, à 7 km de Ndioum, dans le département de Podor. Cette localité et tous les villages environnants appellent à l’aide.
Toute la zone est en effet dans les eaux, suite à de fortes pluies et à la crue du fleuve Sénégal qui a entrainé des débordements de tous ces bras dans cette partie Nord du Sénégal, en plein coeur du Fouta. Des maisons effondrées, des rizières détruites, le bétail sans pâturages
«Les eaux des pluies et de crues ont envahi nos villages et nos maisons. Des maisons se sont même effondrées. Parce que c’est des maisons en banco qui ne résistent pas à l’eau. Entre notre village et celui de Thiélaw, il y a un bras de fleuve qu’on appelle Wendou Edy, qui s’est rempli d’eau avec la saison des pluies. Et depuis la forte pluie, de la nuit du lundi au mardi, il déborde de partout.
Ainsi, depuis mardi, on est coupé du reste du monde. Le village est cerné par un étang d’eau. Partout, c’est de l’eau», confie Oumar Sow, un habitant du village de Dembé, qui porte leur appel de détresse.
«On ne peut plus sortir de notre village et personne ne peut y accéder, si ce n’est par une pirogue. Et pire encore, notre cheptel est en train de mourir de faim, parce qu’on n’a plus accès aux pâturages, à défaut de se noyer dans ces eaux. Nos champs sont totalement détruits. Ici, nous faisons la culture du riz. Mais toutes nos rizières sont dans les eaux. Notre campagne pour la récolte de riz est donc tombée à l’eau et on n’aura rien à récolter», se désole- t-il.
«On est fatigué. On ne sait quoi faire, ni comment nous en sortir»
Oumar Sow insiste sur le fait qu’«il y a de l’eau partout. On vit dans l’eau, puisqu’il y en a jusque dans nos chambres à coucher. Que ce soit notre village de Dembé, que ce soit celui de Thiélaw, celui de Kalma, celui de Lidoubé, c’est des inondations partout. Et même Nianga Edy est touché, puisqu’une partie de ce village est dans les eaux».
«On est fatigué. On se sait plus quoi faire, ni comment nous en sortir. On appelle à l’aide. C’est un cri du cœur qu’on lance, un appel au secours. On demande aux autorités de voler à notre secours. Certes, on tient encore le coup, mais jusqu’à quand ?», interpelle M. Sow
Toute la zone est en effet dans les eaux, suite à de fortes pluies et à la crue du fleuve Sénégal qui a entrainé des débordements de tous ces bras dans cette partie Nord du Sénégal, en plein coeur du Fouta. Des maisons effondrées, des rizières détruites, le bétail sans pâturages
«Les eaux des pluies et de crues ont envahi nos villages et nos maisons. Des maisons se sont même effondrées. Parce que c’est des maisons en banco qui ne résistent pas à l’eau. Entre notre village et celui de Thiélaw, il y a un bras de fleuve qu’on appelle Wendou Edy, qui s’est rempli d’eau avec la saison des pluies. Et depuis la forte pluie, de la nuit du lundi au mardi, il déborde de partout.
Ainsi, depuis mardi, on est coupé du reste du monde. Le village est cerné par un étang d’eau. Partout, c’est de l’eau», confie Oumar Sow, un habitant du village de Dembé, qui porte leur appel de détresse.
«On ne peut plus sortir de notre village et personne ne peut y accéder, si ce n’est par une pirogue. Et pire encore, notre cheptel est en train de mourir de faim, parce qu’on n’a plus accès aux pâturages, à défaut de se noyer dans ces eaux. Nos champs sont totalement détruits. Ici, nous faisons la culture du riz. Mais toutes nos rizières sont dans les eaux. Notre campagne pour la récolte de riz est donc tombée à l’eau et on n’aura rien à récolter», se désole- t-il.
«On est fatigué. On ne sait quoi faire, ni comment nous en sortir»
Oumar Sow insiste sur le fait qu’«il y a de l’eau partout. On vit dans l’eau, puisqu’il y en a jusque dans nos chambres à coucher. Que ce soit notre village de Dembé, que ce soit celui de Thiélaw, celui de Kalma, celui de Lidoubé, c’est des inondations partout. Et même Nianga Edy est touché, puisqu’une partie de ce village est dans les eaux».
«On est fatigué. On se sait plus quoi faire, ni comment nous en sortir. On appelle à l’aide. C’est un cri du cœur qu’on lance, un appel au secours. On demande aux autorités de voler à notre secours. Certes, on tient encore le coup, mais jusqu’à quand ?», interpelle M. Sow