‘’Les causes de l’insécurité au Sénégal, bien que pouvant varier en intensité selon les contextes régionaux, traduisent des dynamiques structurelles nécessitant une approche globale et coordonnée’’, a déclaré le général Diémé.
Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire national de restitution marquant la fin de la phase pilote du Programme Collectivités territoriales, Défense, Sécurité et Paix (PCTDSP).
Lancé en juillet 2021 à Dakar, ce projet est le fruit d’un partenariat fécond entre le CHEDS et la Fondation Konrad Adenauer (FKA), a-t-il rappelé.
Le PCTDSP vise à ‘’améliorer la contribution des collectivités territoriales du pays à l’édification et au maintien d’environnements sécurisés, propices à la cohésion sociale et au développement du Sénégal’’, indique-t-on.
Dans son discours dont l’APS a obtenu une copie, le général Diémé a expliqué que ‘’dans le souci d’assurer un maillage du territoire, des séminaires de lancement ont été organisés dans toutes les zones du Sénégal entre 2021 et 2024’’.
Selon lui, ‘’ces différentes rencontres ont permis de renforcer le constat initial : même si le rôle des Collectivités territoriales est prévu par les textes, leur implication dans la sécurité reste à concrétiser’’.
Il a ajouté que ‘’pour essayer d’apporter des correctifs, le CHEDS et son partenaire se sont efforcés pendant quatre ans, à travers ces séminaires, de renforcer la compréhension des Collectivités locales sur la gouvernance de la sécurité, de créer des passerelles entre les autorités locales et les Forces de défense et de sécurité et de permettre aux élus de développer et de mettre en œuvre des stratégies pour la sécurité dans leurs propres territoires’’.
Cette démarche a permis aux responsables du programme ‘’d’aller à la rencontre des populations représentées dans toutes leurs franges, afin de les écouter (sur les défis sécuritaires rencontrés, les initiatives prises et les solutions proposées), les sensibiliser sur leurs rôles respectifs, les aider à en apprendre davantage sur les questions traitées et décliner, avec elles, des perspectives’’.
Le DG du CHEDS a souligné que ‘’ces séminaires ont permis de mettre en relief l’impérieuse nécessité de reconsidérer la place des Collectivités territoriales dans la production de la sécurité, du fait de leur proximité avec les populations et de leur ancrage dans les réalités de ces dernières’’.
Selon lui, ‘’le programme a donc permis de mesurer l’engagement et les efforts des Collectivités territoriales et des autres acteurs dans l’optique d’instaurer une société juste et stable, gage d’un développement durable’’.
Il a signalé que l’identification zonale des insuffisances ‘’a permis de toucher au maximum les cibles concernées afin de garantir un meilleur suivi’’.
‘’Mais d’emblée, a-t-il soutenu, l’analyse des différentes zones met en évidence un ensemble de facteurs communs qui contribuent de manière significative à la détérioration du climat sécuritaire à l’échelle nationale’’.
Les causes de cette insécurité sont, selon lui, ‘’multiformes et interdépendantes, variant selon les spécificités de chaque zone géographique’’.
‘’Elles englobent des facteurs transfrontaliers, socio-économiques, liés à la jeunesse, à la gouvernance, à l’environnement et à des conflits spécifiques’’, a-t-il relevé.
Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire national de restitution marquant la fin de la phase pilote du Programme Collectivités territoriales, Défense, Sécurité et Paix (PCTDSP).
Lancé en juillet 2021 à Dakar, ce projet est le fruit d’un partenariat fécond entre le CHEDS et la Fondation Konrad Adenauer (FKA), a-t-il rappelé.
Le PCTDSP vise à ‘’améliorer la contribution des collectivités territoriales du pays à l’édification et au maintien d’environnements sécurisés, propices à la cohésion sociale et au développement du Sénégal’’, indique-t-on.
Dans son discours dont l’APS a obtenu une copie, le général Diémé a expliqué que ‘’dans le souci d’assurer un maillage du territoire, des séminaires de lancement ont été organisés dans toutes les zones du Sénégal entre 2021 et 2024’’.
Selon lui, ‘’ces différentes rencontres ont permis de renforcer le constat initial : même si le rôle des Collectivités territoriales est prévu par les textes, leur implication dans la sécurité reste à concrétiser’’.
Il a ajouté que ‘’pour essayer d’apporter des correctifs, le CHEDS et son partenaire se sont efforcés pendant quatre ans, à travers ces séminaires, de renforcer la compréhension des Collectivités locales sur la gouvernance de la sécurité, de créer des passerelles entre les autorités locales et les Forces de défense et de sécurité et de permettre aux élus de développer et de mettre en œuvre des stratégies pour la sécurité dans leurs propres territoires’’.
Cette démarche a permis aux responsables du programme ‘’d’aller à la rencontre des populations représentées dans toutes leurs franges, afin de les écouter (sur les défis sécuritaires rencontrés, les initiatives prises et les solutions proposées), les sensibiliser sur leurs rôles respectifs, les aider à en apprendre davantage sur les questions traitées et décliner, avec elles, des perspectives’’.
Le DG du CHEDS a souligné que ‘’ces séminaires ont permis de mettre en relief l’impérieuse nécessité de reconsidérer la place des Collectivités territoriales dans la production de la sécurité, du fait de leur proximité avec les populations et de leur ancrage dans les réalités de ces dernières’’.
Selon lui, ‘’le programme a donc permis de mesurer l’engagement et les efforts des Collectivités territoriales et des autres acteurs dans l’optique d’instaurer une société juste et stable, gage d’un développement durable’’.
Il a signalé que l’identification zonale des insuffisances ‘’a permis de toucher au maximum les cibles concernées afin de garantir un meilleur suivi’’.
‘’Mais d’emblée, a-t-il soutenu, l’analyse des différentes zones met en évidence un ensemble de facteurs communs qui contribuent de manière significative à la détérioration du climat sécuritaire à l’échelle nationale’’.
Les causes de cette insécurité sont, selon lui, ‘’multiformes et interdépendantes, variant selon les spécificités de chaque zone géographique’’.
‘’Elles englobent des facteurs transfrontaliers, socio-économiques, liés à la jeunesse, à la gouvernance, à l’environnement et à des conflits spécifiques’’, a-t-il relevé.