
Khalifa Sall avait réalisé un score de 95 000 voix lors des locales de 2014. C’est son score le plus important dans la capitale. «Et en ce
moment, il avait au sein de la coalition 10 maires Bennoo qui ont aujourd’hui rejoint le camp présidentiel ». «Certes, son camp s’est
renforcé. Il y a l’apport de Rewmi qui ne pèse plus grand chose dans la capitale ». En effet, plusieurs responsables de cette formation ont désormais rejoint le camp présidentiel et ce parti n’est désormais que l’ombre de lui-même à Dakar.
Khalifa Sall a également le soutien du Grand Parti de Malick Gackou. Mais il est difficile d’évaluer ce que pèse réellement cette formation dans la capitale. «Le Grand Parti est un nouveau parti, il est bien présent en banlieue, mais il est pratiquement inexistant dans le département de Dakar ».
L’emprisonnement de Khalifa Sall a dégagé une vague de sympathie, mais les membres de la société civile qui ont pris position pour lui sont aujourd’hui tous dans une liste. «Les dernières analyses effectuées montrent que les souteneurs de Khalifa Sall se sont dispersés dans plusieurs coalitions pour les élections législatives, il lui sera donc difficile de capitaliser dans ce sens ».
Aussi, la coalition présidentielle a décidé de porter le combat dans les communes les plus favorables à Khalifa Sall. «Le parti
présidentiel a débauché plusieurs maires, mais a également envoyé au front des personnalités capables de faire face aux hommes de Khalifa Sall ». A Sacré-Cœur, qui semble être un bastion imprenable du maire, Bennoo a investi une tête dure face à Barthélemy Dias. La secrétaire générale du Parti socialiste à Sacré Cœur, Juliette Paul Zing, est la principale opposante de Barthélemy Dias.
Cette femme dite de caractère a défié Barthélémy Dias lors du dernier référendum en appelant à voter ‘’Oui ‘’. En effet, elle a remporté haut la main le scrutin référendaire du 20 mars après sa débâcle aux locales de 2014. Sur les 8 675 votants, le camp du ‘’Oui’’ caracole en tête avec 4 936 voix, soit 56,89% contre 3 927 voix, soit 45,21% pour le ‘’Non’’.
Depuis cette défaite dans son camp, Barthélémy Dias multiplie les actions, mais Juliette Zinga reste une arme fatale pour BBY et a
toutes les chances de rééditer le coup de mars 2016.
L’arrivée dans la bataille du ministre Amadou Bâ et les solides conquêtes de Abdoulaye Diouf Sarr montrent que la coalition
présidentielle s’est renforcée. «Il y a 90 000 votants aux Parcelles, grâce au travail effectué par le ministre Bâ. Le score des Parcelles va rapidement modifier la donne au plan départemental ». Le maire, Moussa Sy, aurait déjà dit en privé que le combat sera très inégal.
«Face aux moyens dont dispose la majorité, il sera difficile pour l’opposition de gagner les Parcelles ».
Par ailleurs, malgré la bonne volonté de ses partisans, il est difficile pour le camp de Khalifa Sall de se déployer. «C’est une
coalition qui compte sur de bonnes volontés, mais les faits pour lesquels ce dernier est poursuivi ont fini par salir son image dans
beaucoup de cercles ». Khalifa Sall avait son salut dans une grande coalition de l’opposition, mais l’émiettement des forces sera son
principal handicap. «Cette élection qui s’avérait facile pour lui risque d’être la plus difficile de son histoire politique ».
Lesoirdedakar.com
moment, il avait au sein de la coalition 10 maires Bennoo qui ont aujourd’hui rejoint le camp présidentiel ». «Certes, son camp s’est
renforcé. Il y a l’apport de Rewmi qui ne pèse plus grand chose dans la capitale ». En effet, plusieurs responsables de cette formation ont désormais rejoint le camp présidentiel et ce parti n’est désormais que l’ombre de lui-même à Dakar.
Khalifa Sall a également le soutien du Grand Parti de Malick Gackou. Mais il est difficile d’évaluer ce que pèse réellement cette formation dans la capitale. «Le Grand Parti est un nouveau parti, il est bien présent en banlieue, mais il est pratiquement inexistant dans le département de Dakar ».
L’emprisonnement de Khalifa Sall a dégagé une vague de sympathie, mais les membres de la société civile qui ont pris position pour lui sont aujourd’hui tous dans une liste. «Les dernières analyses effectuées montrent que les souteneurs de Khalifa Sall se sont dispersés dans plusieurs coalitions pour les élections législatives, il lui sera donc difficile de capitaliser dans ce sens ».
Aussi, la coalition présidentielle a décidé de porter le combat dans les communes les plus favorables à Khalifa Sall. «Le parti
présidentiel a débauché plusieurs maires, mais a également envoyé au front des personnalités capables de faire face aux hommes de Khalifa Sall ». A Sacré-Cœur, qui semble être un bastion imprenable du maire, Bennoo a investi une tête dure face à Barthélemy Dias. La secrétaire générale du Parti socialiste à Sacré Cœur, Juliette Paul Zing, est la principale opposante de Barthélemy Dias.
Cette femme dite de caractère a défié Barthélémy Dias lors du dernier référendum en appelant à voter ‘’Oui ‘’. En effet, elle a remporté haut la main le scrutin référendaire du 20 mars après sa débâcle aux locales de 2014. Sur les 8 675 votants, le camp du ‘’Oui’’ caracole en tête avec 4 936 voix, soit 56,89% contre 3 927 voix, soit 45,21% pour le ‘’Non’’.
Depuis cette défaite dans son camp, Barthélémy Dias multiplie les actions, mais Juliette Zinga reste une arme fatale pour BBY et a
toutes les chances de rééditer le coup de mars 2016.
L’arrivée dans la bataille du ministre Amadou Bâ et les solides conquêtes de Abdoulaye Diouf Sarr montrent que la coalition
présidentielle s’est renforcée. «Il y a 90 000 votants aux Parcelles, grâce au travail effectué par le ministre Bâ. Le score des Parcelles va rapidement modifier la donne au plan départemental ». Le maire, Moussa Sy, aurait déjà dit en privé que le combat sera très inégal.
«Face aux moyens dont dispose la majorité, il sera difficile pour l’opposition de gagner les Parcelles ».
Par ailleurs, malgré la bonne volonté de ses partisans, il est difficile pour le camp de Khalifa Sall de se déployer. «C’est une
coalition qui compte sur de bonnes volontés, mais les faits pour lesquels ce dernier est poursuivi ont fini par salir son image dans
beaucoup de cercles ». Khalifa Sall avait son salut dans une grande coalition de l’opposition, mais l’émiettement des forces sera son
principal handicap. «Cette élection qui s’avérait facile pour lui risque d’être la plus difficile de son histoire politique ».
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