Les travailleurs de la société nationale de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) ont tenu, lundi, une manifestation symbolique, pour exprimer leur exaspération face à la Direction générale. Selon le quotidien "Tribune", ils réclament la signature immédiate d’un accord d’établissement promis depuis mai dernier, ainsi qu’une amélioration urgente de leurs conditions de travail.
Arborant des brassards rouges, les agents regroupés autour d’un mouvement syndical, ont annoncé le lancement d’un plan d’actions hebdomadaire. « On a l’impression que la Direction générale joue au dilatoire », a dénoncé Masseck Ndiaye, coordinateur de la coordination des syndicats de DDD. Il a rappelé que plusieurs revendications formulées lors d’une rencontre avec le Directeur général Assane Mbengue, le 3 juillet dernier, sont restées sans suite.
Outre la question de l’accord, les syndicats dénoncent la dégradation du matériel roulant et les conditions de travail éprouvantes, surtout en période de chaleur. « Les receveurs s’évanouissent parfois dans les bus », a fustigé Ndiaye, comparant la situation à celle du BRT, jugée bien meilleure.
Les travailleurs exigent également une indemnité de logement pour tous, le paiement des primes en retard et une revalorisation salariale.
Mor Wade, délégué du personnel, déplore pour sa part « le recul » du DG, accusé de ne plus recevoir les représentants syndicaux.
Une crise sociale qui risque de s’envenimer si les négociations ne reprennent pas rapidement, conclut le quotidien "Tribune".
Arborant des brassards rouges, les agents regroupés autour d’un mouvement syndical, ont annoncé le lancement d’un plan d’actions hebdomadaire. « On a l’impression que la Direction générale joue au dilatoire », a dénoncé Masseck Ndiaye, coordinateur de la coordination des syndicats de DDD. Il a rappelé que plusieurs revendications formulées lors d’une rencontre avec le Directeur général Assane Mbengue, le 3 juillet dernier, sont restées sans suite.
Outre la question de l’accord, les syndicats dénoncent la dégradation du matériel roulant et les conditions de travail éprouvantes, surtout en période de chaleur. « Les receveurs s’évanouissent parfois dans les bus », a fustigé Ndiaye, comparant la situation à celle du BRT, jugée bien meilleure.
Les travailleurs exigent également une indemnité de logement pour tous, le paiement des primes en retard et une revalorisation salariale.
Mor Wade, délégué du personnel, déplore pour sa part « le recul » du DG, accusé de ne plus recevoir les représentants syndicaux.
Une crise sociale qui risque de s’envenimer si les négociations ne reprennent pas rapidement, conclut le quotidien "Tribune".