Pour lutter contre le virus du coronavirus et freiner l’hécatombe, l’État du Sénégal avait lancé un appel à la solidarité nationale et internationale pour la mobilisation de ressources nécessaires au financement de la guerre. Et au delà de la chasse à l’ennemi sanitaire venu de Chine, soutenir les entreprises nationales et les ménages en détresse sociale pour cause de couvre-feu et de restrictions draconiennes.
Les résultats de l’audit de la Cour des comptes sur l’utilisation des ressources du Fonds covid ont montré que lesdits fonds avaient fait l’objet d’exactions financières. Des crimes de guerre financiers qui ne pouvaient être commis sans la complicité du directeur de l’administration générale de l’équipement (Dage) du ministère de la Santé en complicité avec certains chefs de service du Msas et des fournisseurs.
A la lecture des rapports de la Cour des comptes, on constate que seule l’Armée a échappé aux accusations de prévarication, tripatouillages et magouilles financières opérés sur l’argent de la lutte contre le covid. La preuve parl ’hôpital Principal deDakar donné en exemple par des auditeurs et experts de la Cour des comptes, nous renseigne-t-on. B
ien que n’étant pas sous la tutelle administrative du Msas, porteur du plan national de riposte de la covid19, la direction militaire de l’hôpital Principal de Dakar avait mis la totalité de ses moyens humains et matériels à la disposition du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr.
C’était dans le cadre du plan national de riposte au covid19. Pour les allocations des fonds, cet établissement militaire avait reçu 2 milliards cfa comme la plupart des établissements hospitaliers. Conformément à la réglementation en vigueur, le conseil d’administration avait été convoqué pour un réaménagement budgétaire afin d’intégrer ce montant dans le budget de l’hôpital.
Evidemment, il s’agissait là d’un préalable indispensable basé sur les critères d’une gestion des armées avant tout paiement. Et à l’issue de ce conseil de guerre contre le virus, les administrateurs avaient validé les propositions de dépenses faites parles personnel soignants. En l’occurrence 3 types de dépenses avaient été retenus : le renforcement des équipements de la réanimation pour faire face aux cas graves qui constituaient à l’époque la seule vraie épidémie hospitalière. Ainsi durant toute la période pandémique, l’hôpital n’avait connu aucun déficit d’équipements indispensables pour la prise en charge adéquate de ces cas graves.
En effet, nous explique un expert donnant en exemple cet hôpital militaire, près d’un 1milliard de francs cfa avait été consacré à l’achat d’un lot de matériels de réanimation devenus propriété de la structure.
Rigueur militaire
Des équipements estampillés « biens covid» à savoir un système de vidéosurveillance centralisée permettant de surveiller les malades en temps réel sans contact physique avec eux, réduisant le risque de contamination du personnel soignant, quinze respirateurs neufs venus s’ajouter aux 10 déjà disponibles rendant l’hôpital autosuffisant en respirateurs. Sans oublier la disponibilité d’une centrale d’oxygène mise régulièrement à l’abri de ruptures d’oxygène etc. Toutes ces dépenses avaient été effectuées dans la rigueur militaire.
D’ailleurs, c’est ce qui justice que l’hôpital principal soit au dessus des récriminations et des accusations de criminalité financière portées contre certains gestionnaires civils des fonds publics destinés à lutter contre la pandémie ou à soutenir les populations vulnérables ou les secteurs économiques — en particulier l’informel — affectés par les conséquences économiques de cette crise sanitaire
Le Témoin
Les résultats de l’audit de la Cour des comptes sur l’utilisation des ressources du Fonds covid ont montré que lesdits fonds avaient fait l’objet d’exactions financières. Des crimes de guerre financiers qui ne pouvaient être commis sans la complicité du directeur de l’administration générale de l’équipement (Dage) du ministère de la Santé en complicité avec certains chefs de service du Msas et des fournisseurs.
A la lecture des rapports de la Cour des comptes, on constate que seule l’Armée a échappé aux accusations de prévarication, tripatouillages et magouilles financières opérés sur l’argent de la lutte contre le covid. La preuve parl ’hôpital Principal deDakar donné en exemple par des auditeurs et experts de la Cour des comptes, nous renseigne-t-on. B
ien que n’étant pas sous la tutelle administrative du Msas, porteur du plan national de riposte de la covid19, la direction militaire de l’hôpital Principal de Dakar avait mis la totalité de ses moyens humains et matériels à la disposition du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr.
C’était dans le cadre du plan national de riposte au covid19. Pour les allocations des fonds, cet établissement militaire avait reçu 2 milliards cfa comme la plupart des établissements hospitaliers. Conformément à la réglementation en vigueur, le conseil d’administration avait été convoqué pour un réaménagement budgétaire afin d’intégrer ce montant dans le budget de l’hôpital.
Evidemment, il s’agissait là d’un préalable indispensable basé sur les critères d’une gestion des armées avant tout paiement. Et à l’issue de ce conseil de guerre contre le virus, les administrateurs avaient validé les propositions de dépenses faites parles personnel soignants. En l’occurrence 3 types de dépenses avaient été retenus : le renforcement des équipements de la réanimation pour faire face aux cas graves qui constituaient à l’époque la seule vraie épidémie hospitalière. Ainsi durant toute la période pandémique, l’hôpital n’avait connu aucun déficit d’équipements indispensables pour la prise en charge adéquate de ces cas graves.
En effet, nous explique un expert donnant en exemple cet hôpital militaire, près d’un 1milliard de francs cfa avait été consacré à l’achat d’un lot de matériels de réanimation devenus propriété de la structure.
Rigueur militaire
Des équipements estampillés « biens covid» à savoir un système de vidéosurveillance centralisée permettant de surveiller les malades en temps réel sans contact physique avec eux, réduisant le risque de contamination du personnel soignant, quinze respirateurs neufs venus s’ajouter aux 10 déjà disponibles rendant l’hôpital autosuffisant en respirateurs. Sans oublier la disponibilité d’une centrale d’oxygène mise régulièrement à l’abri de ruptures d’oxygène etc. Toutes ces dépenses avaient été effectuées dans la rigueur militaire.
D’ailleurs, c’est ce qui justice que l’hôpital principal soit au dessus des récriminations et des accusations de criminalité financière portées contre certains gestionnaires civils des fonds publics destinés à lutter contre la pandémie ou à soutenir les populations vulnérables ou les secteurs économiques — en particulier l’informel — affectés par les conséquences économiques de cette crise sanitaire
Le Témoin