Le président Macky Sall a annoncé mardi 5 janvier au soir l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu nocturne pour deux régions dont Dakar, de nouvelles restrictions valables à partir de mercredi pour arrêter la hausse du coronavirus.
Le couvre-feu est valable de 21 heures à 05 heures et concerne Dakar et Thiès, deux des quatorze régions du pays, a déclaré le président Sall à la RTS. Ces deux régions «concentrent presque 90% des cas de coronavirus» dans le pays, selon le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr.
A ce jour, le Sénégal a déclaré depuis mars 20 156 cas de coronavirus dont 433 décès. Après un recul pendant plusieurs mois, le pays fait face depuis la mi-novembre à une deuxième vague de coronavirus.
Dans son annonce, le président Sall a clairement signalé le relâchement dans le respect des gestes barrières ce qui a entrainé la recrudescence des cas communautaires, des cas sévères, des cas graves et des cas de décès. Sauf que certains ministres sont aussi responsables au même titre que des citoyens lambda à ce non-respect des gestes barrières. Et ce ne sont pas les ministres de la Santé et celui des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui diront le contraire.
Contre toute entente, en septembre dernier, c’est le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, himself, qui a été aperçu en train de danser avec ses militants dans une salle pleine à craquer où personne n’a respecté la distanciation et les gestes barrières.
