
Je ne suis pas journaliste. Je suis juste une amie, une citoyenne profondément touchée par ce qui arrive à Doudou Coulibaly.
Le voir poursuivi pour offense à un chef d’État étranger me laisse une question en tête
Dans ce pays étranger, est-ce que leurs propres citoyens sont poursuivis pour les mêmes faits ?
Chez nous, la réalité est claire
Notre président Bassirou Diomaye Faye est insulté, caricaturé et même menacé par certains militants de Pastef. Ils vont jusqu’à dire qu’il ne terminera pas son mandat. Il est lynché tous les jours sur les réseaux sociaux, et pourtant personne de ce parti n’est inquiété.
Un autre exemple frappant au Cameroun, monsieur Franklin Nyamsi , connu pour son discours panafricaniste, passe son temps à dire n’importe quoi sur le président du Sénégal. Pourtant, il n’a jamais été inquiété dans son propre pays.
Alors pourquoi cette différence de traitement ? Pourquoi, chez nous, nos concitoyens doivent-ils payer le prix fort là où ailleurs la critique passe sans conséquences ?
Soutenir Doudou Coulibaly, ce n’est pas défendre un individu seulement. C’est défendre un principe
la liberté d’opinion,
le respect de notre justice,
et l’égalité entre États et citoyens.
Je me joins donc à tous ceux qui demandent l’abandon de ces poursuites injustes.
Ndeye Sow Leila
La Républicaine