La mémoire et l’héritage du Pr. Cheikh Anta Diop seront au cœur de cette rencontre d’envergure, organisée par la Marche internationale Dakar–Thieytou et le Mouvement Karbone 14, en collaboration avec le Grand Théâtre national.
Placée sous le thème « Souveraineté africaine et recomposition géopolitique », la commémoration se veut un cadre de réflexion, de transmission et de débat, en prise avec les défis contemporains de l’Afrique.
Chercheurs, étudiants, acteurs culturels et citoyens engagés sont invités à prendre part à ces échanges, destinés à revisiter la pensée scientifique, panafricaine et politique de Cheikh Anta Diop, figure majeure de l’histoire intellectuelle africaine.
À travers cette initiative, les organisateurs entendent renforcer le débat citoyen et maintenir vivant l’héritage d’un penseur dont l’œuvre continue d’inspirer les luttes pour l’émancipation, la souveraineté et l’unité africaine.
Opposant politique
Chaque année, en décembre et en février, plusieurs manifestations culturelles sont organisées en hommage au célèbre savant sénégalais, dont les travaux ont contribué, selon de nombreux historiens, à la réhabilitation des civilisations africaines noires.
À travers ses thèses, Cheikh Anta Diop soutenait que les peuples noirs ont joué un rôle central dans la naissance de la civilisation de l’Égypte pharaonique durant l’Antiquité, et que plusieurs civilisations, notamment grecque, ont été influencées par l’Égypte ancienne, en particulier dans les domaines scientifiques.
Ces thèses restent toutefois contestées par certains égyptologues, notamment occidentaux.
La riche bibliographie du professeur Diop couvre l’histoire de l’Afrique, ses langues et ses sociétés, mais aussi la physique, la politique et l’économie. Partisan d’un État fédéral d’Afrique noire, Cheikh Anta Diop fut également un opposant politique au premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), puis à son successeur Abdou Diouf (1981-2000).
leSeoleil.sn
Placée sous le thème « Souveraineté africaine et recomposition géopolitique », la commémoration se veut un cadre de réflexion, de transmission et de débat, en prise avec les défis contemporains de l’Afrique.
Chercheurs, étudiants, acteurs culturels et citoyens engagés sont invités à prendre part à ces échanges, destinés à revisiter la pensée scientifique, panafricaine et politique de Cheikh Anta Diop, figure majeure de l’histoire intellectuelle africaine.
À travers cette initiative, les organisateurs entendent renforcer le débat citoyen et maintenir vivant l’héritage d’un penseur dont l’œuvre continue d’inspirer les luttes pour l’émancipation, la souveraineté et l’unité africaine.
Opposant politique
Chaque année, en décembre et en février, plusieurs manifestations culturelles sont organisées en hommage au célèbre savant sénégalais, dont les travaux ont contribué, selon de nombreux historiens, à la réhabilitation des civilisations africaines noires.
À travers ses thèses, Cheikh Anta Diop soutenait que les peuples noirs ont joué un rôle central dans la naissance de la civilisation de l’Égypte pharaonique durant l’Antiquité, et que plusieurs civilisations, notamment grecque, ont été influencées par l’Égypte ancienne, en particulier dans les domaines scientifiques.
Ces thèses restent toutefois contestées par certains égyptologues, notamment occidentaux.
La riche bibliographie du professeur Diop couvre l’histoire de l’Afrique, ses langues et ses sociétés, mais aussi la physique, la politique et l’économie. Partisan d’un État fédéral d’Afrique noire, Cheikh Anta Diop fut également un opposant politique au premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), puis à son successeur Abdou Diouf (1981-2000).
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