En 2024, la CENTIF a reçu 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS), contre 807 en 2023, soit une hausse de 15 %. Les banques et établissements financiers restent les premiers contributeurs, avec 83 % des signalements.
Dans le même temps, les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions FCFA, ont explosé de 151 %, atteignant 42,7 millions contre 17 millions en 2023.
Typologies et infractions les plus fréquentes
La fraude occupe la première place (60 % des cas), suivie de la corruption, des infractions fiscales et des violations à la réglementation des changes. Les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont, eux, reculé.
Le rapport met également en lumière de nouvelles méthodes de blanchiment :
Escroqueries via sociétés écrans et prête-noms,
Exploitation de plateformes de jeux en ligne,
Manipulation de contrats d’assurance-vie,
Transferts occultes dans le secteur extractif,
Recours croissant aux cryptomonnaies.
Plus de dossiers transmis à la justice
La CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier (PJF), contre un volume moindre en 2023. Les classements sans suite ont diminué de 36 %, traduisant selon la Cellule « une meilleure qualité des analyses ».
Une réforme réussie
Depuis janvier 2021, le Sénégal figurait sur la liste des juridictions sous surveillance, avec un plan de 49 mesures correctives à exécuter. La sortie de la liste grise illustre la réussite de ce chantier national.
« Ces résultats sont le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux », a souligné Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, président de la CENTIF.
Le rapport 2024 consacre ainsi une étape décisive pour la crédibilité financière du Sénégal et le renforcement de son attractivité économique.
Dans le même temps, les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions FCFA, ont explosé de 151 %, atteignant 42,7 millions contre 17 millions en 2023.
Typologies et infractions les plus fréquentes
La fraude occupe la première place (60 % des cas), suivie de la corruption, des infractions fiscales et des violations à la réglementation des changes. Les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont, eux, reculé.
Le rapport met également en lumière de nouvelles méthodes de blanchiment :
Escroqueries via sociétés écrans et prête-noms,
Exploitation de plateformes de jeux en ligne,
Manipulation de contrats d’assurance-vie,
Transferts occultes dans le secteur extractif,
Recours croissant aux cryptomonnaies.
Plus de dossiers transmis à la justice
La CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier (PJF), contre un volume moindre en 2023. Les classements sans suite ont diminué de 36 %, traduisant selon la Cellule « une meilleure qualité des analyses ».
Une réforme réussie
Depuis janvier 2021, le Sénégal figurait sur la liste des juridictions sous surveillance, avec un plan de 49 mesures correctives à exécuter. La sortie de la liste grise illustre la réussite de ce chantier national.
« Ces résultats sont le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux », a souligné Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, président de la CENTIF.
Le rapport 2024 consacre ainsi une étape décisive pour la crédibilité financière du Sénégal et le renforcement de son attractivité économique.