‘’La bataille qui oppose Cheikh Amar et Serigne Mboup a tourné pour le moment à l’avantage du patron de CCBM. Selon des sources sûres, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a cassé le marché de 615 véhicules d’une valeur de plus de 7 milliards de francs par TSE’’. Voilà la bulle dont s’est fendue l’As, le canard de Thierno Talla, dans son édition du vendredi 25 juillet 2014 avec comme titre : Le marché des 615 véhicules cassé par l’Armp !
En publiant cette info, Thierno Talla, dont on se demande s’il est un patron de presse ou un Raspoutine, s’est réfugié derrière la formule consacrée : ‘’selon des sources sûres’’. Formule qui permet toutes les dérives possibles quand on est mu que par des intérêts personnels et égoïstes au détriment des fondamentaux du journalisme que sont l’éthique et la déontologie.
Ethique et déontologie ? Tu parles ! Car avec Thierno Talla, la seule source qui est bonne et qui fait foi, c’est celle qui s’accompagne d’une grosse enveloppe bourrée de liasses de billets de banque. Et, pour lui, exit alors le recoupement et la vérification de l’info.
Dans le cas du marché des 615 véhicules, la question que l’on se pose est celle de savoir au niveau de quelle source Talla a puisé l’info, publiée le vendredi 24 juillet, et selon laquelle le marché a été cassé par l’Armp ? Information démentie par la décision de l’Armp No192/ARMP/CRD du 23 juillet2O14 du Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation des marchés publics. Cette décision a clarifié beaucoup de choses que CCBM reprochait à TSE concernant l’attribution du marché relatif à l’acquisition de 615 véhicules répartis en deux lots et lancé par le ministère de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités Locales.
L’on n’a pas besoin d’avoir un bac + 10 pour comprendre que le Directeur de publication du quotidien ‘’L’AS’’ a encore versé dans les habitudes qu’on lui connaît : celle de la magouille, de l’affairisme et du chantage.
Quand est-ce que Thierno Talla comprendra –t-il que le journalisme est un métier noble qu’on doit pratiquer dans l’éthique et la vertu ? Avec l’avènement de la ‘’presse-business’’, le métier de journaliste a perdu de sa superbe et de son lustre d’antan. On a honte, parfois, de se présenter comme journaliste, ce journaliste que le citoyen ordinaire considère, maintenant, comme un destructeur impénitent.
Et pour que ce métier relève la tête, il faut en extirper tous les Thierno Talla qui y pullulent !
MADIOR SALLA
