Qui disait que la campagne arachidière de cette année frôle la catastrophe. Bien qu’on ait vendu aux Sénégalais l’intox d’une production record de 1.500.000 tonnes — invisible sur le terrain ! —, la SONACOS et les stockeurs privés peinent à trouver des graines d’arachide. Tandis que l’Etat a fixé le prix à la production à 275 FCfa le kg, les producteurs ont préféré vendre leurs graines aux Chinois, pour 350 à 400 FCfa le kg. En tout cas, une ville comme Touba risque de connaître un drame si cette tendance se poursuit. Quelque 8.000 emplois risquent de disparaître à cause de l’arrêt de production de 159 unités de transformation d’arachide implantées dans la capitale du mouridisme et ses environs. Ce cri du cœur a été fait à travers l’APS, par le président du Regroupement des acteurs du secteur industriel et agroalimentaire de Touba (RASIAT), Ousmane Diakhaté.
Ce dernier impute la responsabilité de cette situation, à l’exportation massive de graines d’arachide, avec la forte présence dans le monde rural d’opérateurs économiques étrangers puissants, particulièrement les Chinois. Elle s’explique aussi, selon lui, par « la faible production d’arachides enregistrée lors de la dernière campagne agricole ».
« Le Sénégal n’a pas la quantité qu’il faut pour faire tourner ses unités de transformation d’arachide. Pendant ce temps, notre pays exporte son arachide », se désole Ousmane Diakhaté, patron de l’unité industrielle « La Graine du Baol ».
Ce dernier impute la responsabilité de cette situation, à l’exportation massive de graines d’arachide, avec la forte présence dans le monde rural d’opérateurs économiques étrangers puissants, particulièrement les Chinois. Elle s’explique aussi, selon lui, par « la faible production d’arachides enregistrée lors de la dernière campagne agricole ».
« Le Sénégal n’a pas la quantité qu’il faut pour faire tourner ses unités de transformation d’arachide. Pendant ce temps, notre pays exporte son arachide », se désole Ousmane Diakhaté, patron de l’unité industrielle « La Graine du Baol ».