
Dans un rapport qui a déclenché une information judiciaire ouverte par la Division des investigations criminelles (DIC/PJF), la Centif soupçonne « l’existence d’un mécanisme de rétrocommissions et un détournement de fonds sous couvert de prestations fictives ».
Face à ces accusations, Mbagnick Diop, patron de Promo Consulting, s’est défendu en brandissant un contrat d’apporteur d’affaires conclu avec Lazareff. Le document stipule que Promo Consulting devait percevoir 20 % d’honoraires pour chaque contrat facilité auprès de l’État sénégalais.
Le parquet financier a requis son placement sous mandat de dépôt, mais le juge d’instruction a décidé de l’inculper sous le régime de la liberté provisoire.
Cette affaire n’est pas isolée. Le cabinet Lazareff est déjà visé dans une autre enquête du parquet financier et de la Centif. En cause : des paiements cumulés de 6,36 milliards de Fcfa reçus de l’État sénégalais entre avril 2018 et le 2 avril 2024, jour même de la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye.
Cette double enquête soulève de graves interrogations sur la traçabilité des contrats publics, l’usage des intermédiaires privés et la régularité des paiements transfrontaliers. Si les faits venaient à être confirmés, ils pourraient déboucher sur des poursuites pour corruption, blanchiment et détournement de deniers publics.
Face à ces accusations, Mbagnick Diop, patron de Promo Consulting, s’est défendu en brandissant un contrat d’apporteur d’affaires conclu avec Lazareff. Le document stipule que Promo Consulting devait percevoir 20 % d’honoraires pour chaque contrat facilité auprès de l’État sénégalais.
Le parquet financier a requis son placement sous mandat de dépôt, mais le juge d’instruction a décidé de l’inculper sous le régime de la liberté provisoire.
Cette affaire n’est pas isolée. Le cabinet Lazareff est déjà visé dans une autre enquête du parquet financier et de la Centif. En cause : des paiements cumulés de 6,36 milliards de Fcfa reçus de l’État sénégalais entre avril 2018 et le 2 avril 2024, jour même de la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye.
Cette double enquête soulève de graves interrogations sur la traçabilité des contrats publics, l’usage des intermédiaires privés et la régularité des paiements transfrontaliers. Si les faits venaient à être confirmés, ils pourraient déboucher sur des poursuites pour corruption, blanchiment et détournement de deniers publics.