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ASER- Les centrales de diésel : Un investissement à perte


Rédigé le Lundi 3 Février 2020 à 21:02 | Lu 155 fois | 0 commentaire(s)



La situation des centrales de diésel de l’ASER est un investissement à perte. Elles ont coûté plus de 1,5 milliards de FCfa sans produire de résultat. Les visites de terrains ont permis de constater que nombre d’installations ne sont pas adaptées eu égard à la taille de la localité, des activités développées et, à la situation géographique du site.


ASER- Les centrales de diésel : Un investissement à perte
Les cinquante-trois centrales diésel non opérationnelles et du choix du système photovoltaïque dans certains villages comme Teud Bitty dans le département de Saint- Louis, alimenté au solaire avec seulement 14 ménages abonnés sont contestées. D’après l’enquête de la Cour, des villageois préfèrent le raccordement au réseau. Alors que, pour le concessionnaire, le village est trop éloigné du réseau MT et son raccordement ne serait pas rentable. 

La Cour dans sa recommandation n°66 recommande au Directeur général de faire ou de faire faire à l’avenir des études techniques fiables avant la réalisation de travaux d’ER occasionnant la mobilisation d’importantes ressources; d’adapter les options d’électrification à la taille des localités. 

Sous ce registre, l’ancien Directeur général de l’Aser explique que les pertes de financement des bailleurs occasionnent souvent des frais financiers supportés par le Gouvernement du Sénégal. C’est le cas, par exemple, de l’accord de la Banque africaine de Développement (BAD) pour lequel une commission financière au taux de 0,5% est payée sur la partie non décaissée. Ce taux est de 0,7% sur le financement annulé de la Banque mondiale. 

Pour les bailleurs multilatéraux (BM, BAD, la KFW, l’AFD et certaines fondations etc) les lenteurs dans les décaissements sont dues à l’absence de synergie d’action entre les acteurs majeurs du secteur qui n’ont pas fait preuve de diligence dans la production de documents, garantissant une visibilité aux opérateurs privés et devant répondre aux conditions de mise en vigueur de tels financements. 

« Les projets financés par certains bailleurs bilatéraux correspondent à des crédits liés (…), le rôle de l’ASER se limitant au contrôle de conformité, du respect des normes de sécurité et de l’avancement des réalisations (…). ». L’absence de synergie d’action ci-dessus évoquée a contribué aux lenteurs pour le respect des conditions de mise en vigueur. 

Leral


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