
Le nombre d’accidents sur nos routes inquiète. C’est une lapalissade de la dire.
Chaque jour qui passe avec son lot de morts du fait d’accidents de la route qui n’ont rien d’accidents, parce que souvent provoqués par l’irresponsabilité et l’ignorance de chauffeurs insouciants.Publicité
600 morts par an, voilà le bilan des accidents de la route au Sénégal. On serait en guerre, on n’aurait pas autant de morts au front.
Pourtant, une guerre ferait mobiliser toute la Nation contre l’ennemi en y mettant les moyens humains et matériels qu’il faut. Eh bien, c’est la même chose qu’il faudrait faire contre ces chauffeurs. On nous dit que 80% des causes sont d’origine humaine et que 80% sont analphabètes. On n’oublie de dire qu’il y a 80 raisons de leur faire la guerre, exactement comme eux nous la font.
On ne peut pas continuer, impuissants, à assister à la tuerie de nos compatriotes par des gens tellement inconscients qu’ils ne reculent devant rien pour s’amuser sur la route, faire des courses-poursuites, surcharger les véhicules, etc.
Et qui sont chargés de les contrôler ? Gendarmes et policiers portent la lourde responsabilité de leur laxisme du fait de cette complicité avec les chauffeurs. La corruption sur les routes a fini de discréditer ces forces.
Or, malheureusement, dans les diagnostics faits par les autorités, cet élément n’y figure jamais. Ce faisant, l’Etat est, lui aussi, complaisant.
Dans ces conditions, comment voulez-vous que les accidents ne se développement pas ? Ceux qui font du transport irrégulier continuent en toute impunité parce qu’il faut donner quelque chose à l’agent verbalisateur. Et tout le monde ferme les yeux.
L’heure est grave. Car, face à la mort de 600 Sénégalais par an, tout le monde feint de ne rien voir. Les mesures prises par ci par là notamment sur les contrôlent techniques, sont contournées par des contrôleurs corrompus qui demandent des sommes connues de tous.
Certains véhicules vétustes ne peuvent pas avoir de visite technique. Tout le monde le sait. Les chauffeurs qui conduisent ces taxis-brousses, ces agents de la mort savent comment s’y prendre pour continuer à ‘’travailler’’.