Derrière cette performance financière, se trouve une réalité économique assumée : l’argent que gagnent les acteurs financiers qui accompagnent ces opérations.
DES COMMISSIONS QUI RAPPORTENT GROS
Sur les marchés financiers, les opérations de levée de fonds ne se font jamais sans intermédiaires.
Banques, sociétés d’intermédiation et conseillers financiers perçoivent des commissions généralement comprises entre 0,75 % et 1,5 %.
Appliqués aux 4 004 milliards FCfa levés en 2025, ces taux représentent :
• Environ 30 milliards FCfa au taux de 0,75 %
• Jusqu’à 60 milliards FCfa au taux de 1,5 %
Entre 30 et 60 milliards FCfa, c’est l’argent généré autour de la dette publique sénégalaise sur une seule année.
Ces montants, souvent peu visibles pour le citoyen, font pourtant partie intégrante du coût réel de la mobilisation financière.
UN COÛT, MAIS UN CHOIX STRATÉGIQUE POUR SAUVER L’ÉCONOMIE
Dans un contexte marqué par :
• la pression sur les finances publiques,
• la nécessité de payer salaires et dépenses sociales,
• la continuité des services essentiels,
• et la prévention d’une crise économique et sociale,
le recours massif au marché financier apparaît comme un choix de responsabilité.
Oui, les intermédiaires gagnent de l’argent.
Mais ne pas lever ces fonds, aurait exposé l’économie à des risques bien plus graves : rupture budgétaire, ralentissement brutal de l’activité, tensions sociales.
DES EFFORTS À SALUER DANS UN CONTEXTE DIFFICILE
Il est important de féliciter les autorités économiques et financières, ainsi que les équipes techniques, pour avoir :
• maintenu l’accès du Sénégal aux marchés,
• évité un décrochage financier,
• sécurisé les ressources nécessaires à la stabilité du pays.
Mobiliser 4 004 milliards FCfa dans un environnement international contraint, n’est pas un exploit anodin.
C’est le résultat d’un travail de négociation, de crédibilité et de gestion rigoureuse, souvent mené loin des projecteurs.
LE VRAI DÉFI : QUE CET ARGENT SERVE À CRÉER DE LA VALEUR
L’enjeu désormais est clair : transformer la dette en levier de croissance.
Les ressources mobilisées doivent permettre :
• de soutenir l’investissement productif,
• de relancer l’emploi,
• de renforcer les secteurs stratégiques,
• et de réduire progressivement la vulnérabilité économique.
Car si certains gagnent 30 à 60 milliards FCfa en commissions, le véritable gain pour le pays doit être mesuré en croissance, en stabilité et en opportunités pour les citoyens.
UNE ÉTAPE COÛTEUSE, MAIS NÉCESSAIRE
La levée de 4 004 milliards FCfa en 2025 illustre une vérité économique simple :
sauver une économie a un prix.
L’essentiel est que cet effort financier exceptionnel soit :
• utile,
• transparent,
• et orienté vers un avenir plus solide.
L’argent a circulé. Le défi maintenant, c’est qu’il travaille pour le Sénégal.
DES COMMISSIONS QUI RAPPORTENT GROS
Sur les marchés financiers, les opérations de levée de fonds ne se font jamais sans intermédiaires.
Banques, sociétés d’intermédiation et conseillers financiers perçoivent des commissions généralement comprises entre 0,75 % et 1,5 %.
Appliqués aux 4 004 milliards FCfa levés en 2025, ces taux représentent :
• Environ 30 milliards FCfa au taux de 0,75 %
• Jusqu’à 60 milliards FCfa au taux de 1,5 %
Entre 30 et 60 milliards FCfa, c’est l’argent généré autour de la dette publique sénégalaise sur une seule année.
Ces montants, souvent peu visibles pour le citoyen, font pourtant partie intégrante du coût réel de la mobilisation financière.
UN COÛT, MAIS UN CHOIX STRATÉGIQUE POUR SAUVER L’ÉCONOMIE
Dans un contexte marqué par :
• la pression sur les finances publiques,
• la nécessité de payer salaires et dépenses sociales,
• la continuité des services essentiels,
• et la prévention d’une crise économique et sociale,
le recours massif au marché financier apparaît comme un choix de responsabilité.
Oui, les intermédiaires gagnent de l’argent.
Mais ne pas lever ces fonds, aurait exposé l’économie à des risques bien plus graves : rupture budgétaire, ralentissement brutal de l’activité, tensions sociales.
DES EFFORTS À SALUER DANS UN CONTEXTE DIFFICILE
Il est important de féliciter les autorités économiques et financières, ainsi que les équipes techniques, pour avoir :
• maintenu l’accès du Sénégal aux marchés,
• évité un décrochage financier,
• sécurisé les ressources nécessaires à la stabilité du pays.
Mobiliser 4 004 milliards FCfa dans un environnement international contraint, n’est pas un exploit anodin.
C’est le résultat d’un travail de négociation, de crédibilité et de gestion rigoureuse, souvent mené loin des projecteurs.
LE VRAI DÉFI : QUE CET ARGENT SERVE À CRÉER DE LA VALEUR
L’enjeu désormais est clair : transformer la dette en levier de croissance.
Les ressources mobilisées doivent permettre :
• de soutenir l’investissement productif,
• de relancer l’emploi,
• de renforcer les secteurs stratégiques,
• et de réduire progressivement la vulnérabilité économique.
Car si certains gagnent 30 à 60 milliards FCfa en commissions, le véritable gain pour le pays doit être mesuré en croissance, en stabilité et en opportunités pour les citoyens.
UNE ÉTAPE COÛTEUSE, MAIS NÉCESSAIRE
La levée de 4 004 milliards FCfa en 2025 illustre une vérité économique simple :
sauver une économie a un prix.
L’essentiel est que cet effort financier exceptionnel soit :
• utile,
• transparent,
• et orienté vers un avenir plus solide.
L’argent a circulé. Le défi maintenant, c’est qu’il travaille pour le Sénégal.








