oncernant la lutte contre la tuberculose, l’Afrique risque de perdre la bataille de l’élimination de la maladie d’ici 2030. Et cela est dû à plusieurs facteurs notamment le fait que le dépistage de la tuberculose n’est pasfait de manière appropriée. Mais aussi, jusqu’à présent de nombreux pays d’Afrique s’appuient encore sur l’examen microscopique des frottis qui est moins sensible que le test de diagnostic rapide recommandé par l’Oms. À cela,s’ajoute la capacité limitée à trouver les personnes atteintes de tuberculose. Ce qui explique l’augmentation de la transmission de la tuberculose, selon un communiqué de l’Oms dont copie nous est parvenue. De plus, il existe des difficultés pour garantir l'accès universel aux tests de sensibilité aux médicaments. L'écart entre le nombre estimé de cas de tuberculose et le nombre de cas de tuberculose détectés reste très important. L'introduction de nouveaux médicaments a également été très lente pour de nombreuses raisons, pendant que la Région africaine lutte inlassablement pour élargir le traitement préventif de la tuberculose. La faiblesse des systèmes de santé, la pauvreté et un soutien nutritionnel inadéquat dans de nombreux pays contribuent aussi au fardeau élevé de la tuberculose dans la Région. Selon le document,malgré lesravages qu’elle provoque, la tuberculose n'est pas encore au premier rang des priorités sanitaires dans de nombreux pays. « En Afrique, les gouvernements ne fournissent que 22 % desressources nécessaires au financement de services antituberculeux adéquats, tandis que 44 % des besoins restent non financés ». D‘après le communiqué de l’Oms, «il est urgent d'intensifier les efforts pour mobiliser des fondssupplémentaires au niveau national et auprès des donateursinternationaux ». Ainsi, l’infection tuberculeuse estinfluencée par des déterminants du développement social et économique, tels que la malnutrition, le diabète, l'infection au Vih, les troubles liés à la consommation d'alcool et de tabac, qui doivent être pris en charge par une action multisectorielle et de responsabilisation, afin d’assurer la mise en œuvre de cette action en temps opportun. La riposte à la tuberculose affectée par la Covid-19 Selon le communiqué de l’organisation internationale, la Covid-19 a affecté les recherches sur la tuberculose et la relation entre la tuberculose et lessoins. Toutefois, dans de nombreux pays, les ressources humaines, financières et autres ont été réaffectées à la riposte contre la pandémie, limitant la disponibilité des services essentiels. Les personnestouchées par la tuberculose ont, en effet, eu du mal à se faire soigner dans le contexte des confinements. La Covid-19 a également eu un impact sur la détection de la tuberculose résistante aux médicaments. Le nombre de cas enregistrés dans la région africaine de l’Oms a diminué de 28 % en 2020 par rapport à 2019. Des cas de maintien inadéquat des patients dans les unités de soins ont également été signalés, car la Covid-19 a exacerbé les faiblesses qui existaient avant la pandémie.
ERADICATION DE LA TUBERCULOSE Des obstacles freinent les efforts consentis
Rédigé le Mercredi 30 Mars 2022 à 09:04 | Lu 143 fois | 2 commentaire(s)
Même si l’Afrique a fait des progrès dans la lutte contre la tuberculose ces
dernières années, plusieurs obstacles freinent les efforts visant à mettre fin à cette maladie évitable et guérissable. Parmi ces obstacles figurent plusieurs facteurs
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