À les en croire, ce jeu a commencé depuis leur arrestation en 2018 lorsqu’on a coupé leurs salaires et fermé leurs comptes bancaires. Ce qui a, selon eux, mis leurs familles dans le désarroi puisque n’ayant plus de ressources pour assurer leur survie. ‘’Aujourd’hui, nos familles sont disloquées, nos enfants ne vont plus à l’école faute de moyens. On a plus d’espoir pour rassembler nos familles’’, se plaignent-ils.
Toujours pour étayer ce qu’ils qualifient d’ « acharnement », Oumar Ampoï Bodian et René Capin Bassène soutiennent que, quand ils ont été transférés à Dakar en 2018 contre leur gré, ils avaient été totalement isolés, coupés du monde et privés de toute possibilité de téléphoner. Il s’y ajoute que leurs parents qui vivent à Dakar ou dans d’autres régions du pays et qui voulaient leur rendre visite, devaient venir jusqu’à Ziguinchor pour chercher des permis de visite. Une manière de les couper du monde, martèlent-ils.
L’autre complainte soulevée est liée au retard de leur procès en appel alors qu’ils avaient interjeté appel au lendemain de leur condamnation. Ils se plaignent de courir derrière ce procès en appel depuis deux ans sans suite, alors que d’autres personnes condamnées bien après eux, ont vu leurs affaires en appel enrôlées et jugées. Certaines d’entre elles ont été même acquittées et ont recouvré la liberté.
Le traitement réservé au chef de guerre du Mfdc, César Atoute Badiate condamné à la même peine qu’eux pour la même affaire les offusque au plus haut point. Ils indiquent, à ce sujet, qu’après leur condamnation, des émissaires du gouvernement se sont réunis autour d’une même table avec Badiate pour conclure un accord de paix. Alors pourtant que le chef de guerre faisait l’objet d’un mandat d’arrêt ! Ils qualifient cela d’une banalisation de la justice au profit de la politique
Dans un autre registre, René Capin Bassène et Oumar Ampoï Bodian se disent étonnés de voir qu’à chaque foisqu’ils introduisent des demandes d’autorisation de sortie escortées pour des raisons sociales et notamment pour des cas de décès au sein de leurs familles, celles-ci sont rejetées alors que certains de leurs codétenus se voient réserver une suite favorable. Selon eux, ils remplissent toutes les garanties pour bénéficier d’une telle faveur car étant tous les deux des fonctionnaires de l’Etat.
‘’Il faut que cette justice verticale s’arrête. La justice doit être horizontale ou verticale pour tous les détenus’’, pestent-ils. À signaler que les deux détenus continuent à clamer leur innocence et se disent persuadés qu’ils seront acquittés à l’issue de leur jugement en appel
Toujours pour étayer ce qu’ils qualifient d’ « acharnement », Oumar Ampoï Bodian et René Capin Bassène soutiennent que, quand ils ont été transférés à Dakar en 2018 contre leur gré, ils avaient été totalement isolés, coupés du monde et privés de toute possibilité de téléphoner. Il s’y ajoute que leurs parents qui vivent à Dakar ou dans d’autres régions du pays et qui voulaient leur rendre visite, devaient venir jusqu’à Ziguinchor pour chercher des permis de visite. Une manière de les couper du monde, martèlent-ils.
L’autre complainte soulevée est liée au retard de leur procès en appel alors qu’ils avaient interjeté appel au lendemain de leur condamnation. Ils se plaignent de courir derrière ce procès en appel depuis deux ans sans suite, alors que d’autres personnes condamnées bien après eux, ont vu leurs affaires en appel enrôlées et jugées. Certaines d’entre elles ont été même acquittées et ont recouvré la liberté.
Le traitement réservé au chef de guerre du Mfdc, César Atoute Badiate condamné à la même peine qu’eux pour la même affaire les offusque au plus haut point. Ils indiquent, à ce sujet, qu’après leur condamnation, des émissaires du gouvernement se sont réunis autour d’une même table avec Badiate pour conclure un accord de paix. Alors pourtant que le chef de guerre faisait l’objet d’un mandat d’arrêt ! Ils qualifient cela d’une banalisation de la justice au profit de la politique
Dans un autre registre, René Capin Bassène et Oumar Ampoï Bodian se disent étonnés de voir qu’à chaque foisqu’ils introduisent des demandes d’autorisation de sortie escortées pour des raisons sociales et notamment pour des cas de décès au sein de leurs familles, celles-ci sont rejetées alors que certains de leurs codétenus se voient réserver une suite favorable. Selon eux, ils remplissent toutes les garanties pour bénéficier d’une telle faveur car étant tous les deux des fonctionnaires de l’Etat.
‘’Il faut que cette justice verticale s’arrête. La justice doit être horizontale ou verticale pour tous les détenus’’, pestent-ils. À signaler que les deux détenus continuent à clamer leur innocence et se disent persuadés qu’ils seront acquittés à l’issue de leur jugement en appel