Les centrales syndicales présentes à la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) tirent la sonnette d’alarme. Selon ces travailleurs, l’octroi par le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, des autorisations d’importations de produits alimentaires à des opérateurs privés exposent leurs emplois. Face à la presse ce week-end, ils ont exprimé leur crainte de voir l’entreprise fermée.
« Halte aux Dipa (Droits d’importations de produits alimentaires) !, « Une Dipa délivrée égale à 500 emplois menacés », « Les travailleurs de la Css disent non aux importations du sucre », « Nous sommes aux bords de la fermeture ». Tels sont les messages inscrits sur les pancartes brandis par les travailleurs de la Css.
Ils s’insurgent contre la « volonté manifeste » de mettre en danger 9.000 emplois avec la fragilisation de cette unité industrielle. « Des commerçants privés ont déversé plus de 70.000 tonnes de sucre sur le marché, alors que leur part dans la répartition du gap ne devrait pas dépasser 20.000 tonnes. Ce qui entraine une situation de mévente jamais égalée dans l’histoire de notre pays et nous expose à la perte imminente d’emplois de milliers de pères de familles », ont-ils pesté.
Poursuivant, ils ont souligné qu’ils préfèrent « la mort à la confiscation de notre gagne-pain ». Leur porte-parole, Arfang Fayiké a précisé que « Cette mévente s’explique par la présence sur le marché national du sucre importé illégalement et frauduleusement pendant la période inter campagne du mois de juillet au mois d’octobre ».
« Halte aux Dipa (Droits d’importations de produits alimentaires) !, « Une Dipa délivrée égale à 500 emplois menacés », « Les travailleurs de la Css disent non aux importations du sucre », « Nous sommes aux bords de la fermeture ». Tels sont les messages inscrits sur les pancartes brandis par les travailleurs de la Css.
Ils s’insurgent contre la « volonté manifeste » de mettre en danger 9.000 emplois avec la fragilisation de cette unité industrielle. « Des commerçants privés ont déversé plus de 70.000 tonnes de sucre sur le marché, alors que leur part dans la répartition du gap ne devrait pas dépasser 20.000 tonnes. Ce qui entraine une situation de mévente jamais égalée dans l’histoire de notre pays et nous expose à la perte imminente d’emplois de milliers de pères de familles », ont-ils pesté.
Poursuivant, ils ont souligné qu’ils préfèrent « la mort à la confiscation de notre gagne-pain ». Leur porte-parole, Arfang Fayiké a précisé que « Cette mévente s’explique par la présence sur le marché national du sucre importé illégalement et frauduleusement pendant la période inter campagne du mois de juillet au mois d’octobre ».