Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) informe l’opinion publique, du rapatriement de soixante-quinze migrants sénégalais expulsés d’Algérie et bloqués au Niger depuis le mois de décembre, pour la plupart. Un vol, qui quittera l’aéroport de Niamey à destination du Sénégal, est prévu pour ce 4 juin.
Si ce retour probable constitue un soulagement pour les familles des migrants irréguliers, à quelques jours de la fête de la Tabaski, et une avancée sur le plan humanitaire, ADHA tient à rappeler fermement que tout rapatriement doit se faire dans le respect strict des droits humains et de la dignité des migrants.
Les erreurs commises lors du précédent rapatriement de 33 compatriotes en provenance du Niger en février 2025, ne doivent en aucun cas se reproduire, notamment les conditions d’accueil déplorables et l’absence d’assistance psychologique et médicale.
En effet, ADHA rappelle que l’État du Sénégal a l’obligation juridique et morale de garantir des conditions d’accueil conformes aux normes internationales des droits humains, notamment en matière de soins médicaux, de soutien psychologique et/ou d’hébergement.
Ainsi, il est impératif que les autorités assurent une prise en charge digne et respectueuse de ces rapatriés, tout en veillant à leur réintégration sociale et économique.
ADHA tient également à rappeler qu’environ une trentaine d’autres migrants sénégalais resteront bloqués au Niger pendant encore un long moment, dans des conditions extrêmement précaires, avant d’être rapatriés par les Nations Unies.
Malgré leur désir de rentrer au bercail, si l’État du Sénégal ne prend pas toutes ses responsabilités, ces compatriotes risquent de vivre le même calvaire que leurs compagnons qui rentreront le 4 juin. Ils devront souffrir encore pendant au moins cinq mois, avant de voir leur rapatriement devenir réalité. Leur situation appelle à une intervention rapide et respectueuse de leur dignité humaine.
ADHA exhorte l’État sénégalais à :
1. Mettre en place un dispositif d’accueil conforme aux standards internationaux des droits humains, garantissant un accompagnement psychologique et médical adapté ;
2. Prévoir une assistance sociale et économique pour faciliter la réintégration des rapatriés ;
3. Accélérer le processus de rapatriement des migrants sénégalais restants, bloqués au Niger et en Algérie, en collaboration avec les organismes internationaux compétents
4. S’engager fermement à ne plus reproduire les manquements observés lors du précédent rapatriement, afin de respecter la dignité et les droits fondamentaux de tous les migrants.
Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié rappelle que ces migrants sont avant tout des êtres humains, en quête de dignité et de sécurité. Leurs conditions de rapatriement doivent être assurées dans le respect, la solidarité et la compassion.
Dans un souci de transparence et d’équité, ADHA appelle également les autorités compétentes à publier la liste des bénéficiaires du programme de migration circulaire 2025. Cette démarche vise à garantir une gestion inclusive et juste, des initiatives migratoires encadrées par l’État.
Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
Si ce retour probable constitue un soulagement pour les familles des migrants irréguliers, à quelques jours de la fête de la Tabaski, et une avancée sur le plan humanitaire, ADHA tient à rappeler fermement que tout rapatriement doit se faire dans le respect strict des droits humains et de la dignité des migrants.
Les erreurs commises lors du précédent rapatriement de 33 compatriotes en provenance du Niger en février 2025, ne doivent en aucun cas se reproduire, notamment les conditions d’accueil déplorables et l’absence d’assistance psychologique et médicale.
En effet, ADHA rappelle que l’État du Sénégal a l’obligation juridique et morale de garantir des conditions d’accueil conformes aux normes internationales des droits humains, notamment en matière de soins médicaux, de soutien psychologique et/ou d’hébergement.
Ainsi, il est impératif que les autorités assurent une prise en charge digne et respectueuse de ces rapatriés, tout en veillant à leur réintégration sociale et économique.
ADHA tient également à rappeler qu’environ une trentaine d’autres migrants sénégalais resteront bloqués au Niger pendant encore un long moment, dans des conditions extrêmement précaires, avant d’être rapatriés par les Nations Unies.
Malgré leur désir de rentrer au bercail, si l’État du Sénégal ne prend pas toutes ses responsabilités, ces compatriotes risquent de vivre le même calvaire que leurs compagnons qui rentreront le 4 juin. Ils devront souffrir encore pendant au moins cinq mois, avant de voir leur rapatriement devenir réalité. Leur situation appelle à une intervention rapide et respectueuse de leur dignité humaine.
ADHA exhorte l’État sénégalais à :
1. Mettre en place un dispositif d’accueil conforme aux standards internationaux des droits humains, garantissant un accompagnement psychologique et médical adapté ;
2. Prévoir une assistance sociale et économique pour faciliter la réintégration des rapatriés ;
3. Accélérer le processus de rapatriement des migrants sénégalais restants, bloqués au Niger et en Algérie, en collaboration avec les organismes internationaux compétents
4. S’engager fermement à ne plus reproduire les manquements observés lors du précédent rapatriement, afin de respecter la dignité et les droits fondamentaux de tous les migrants.
Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié rappelle que ces migrants sont avant tout des êtres humains, en quête de dignité et de sécurité. Leurs conditions de rapatriement doivent être assurées dans le respect, la solidarité et la compassion.
Dans un souci de transparence et d’équité, ADHA appelle également les autorités compétentes à publier la liste des bénéficiaires du programme de migration circulaire 2025. Cette démarche vise à garantir une gestion inclusive et juste, des initiatives migratoires encadrées par l’État.
Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)