Ils ont probablement eu gain de cause, mais tant que la loi garantissant l'indépendance des institutions de lutte contre la corruption en Ukraine ne sera pas en vigueur, ces Ukrainiens ne seront pas tranquilles. Arina Bilay, assistante parlementaire, est là pour la 4ᵉ soirée consécutive, sa députée Inna Sovsun a, elle aussi, déposé une loi protectrice. « Ce projet de loi annule toutes les modifications apportées par ce vote scandaleux, et propose de restituer tous les pouvoirs du bureau de lutte contre la corruption et de la branche anti-corruption du bureau du procureur, ce qui garantira, ou plutôt rétablira, leur indépendance, même partielle ».
Andriy, informaticien, dit être venu au nom des soldats ukrainiens. « Nous avions déjà résisté en 2013 et nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher qu'une telle situation ne se reproduise, et pour maintenir la ligne de front. Nous sommes ici pour nos morts, pour ceux qui sont dans l'armée, pour ceux qui sont en première ligne pour défendre nos frontières ».
Ces rassemblements marquent la fin de trois ans et demi de retenue de la société civile face aux décisions présidentielles. Mais ils montrent aussi que la vie démocratique ukrainienne perdure même en temps de guerre. De son côté, le président assure avoir entendu le peuple, et regretté qu'il n'y ait pas eu davantage de dialogue entre le peuple et le Parlement en amont du vote.
RFI
Andriy, informaticien, dit être venu au nom des soldats ukrainiens. « Nous avions déjà résisté en 2013 et nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher qu'une telle situation ne se reproduise, et pour maintenir la ligne de front. Nous sommes ici pour nos morts, pour ceux qui sont dans l'armée, pour ceux qui sont en première ligne pour défendre nos frontières ».
Ces rassemblements marquent la fin de trois ans et demi de retenue de la société civile face aux décisions présidentielles. Mais ils montrent aussi que la vie démocratique ukrainienne perdure même en temps de guerre. De son côté, le président assure avoir entendu le peuple, et regretté qu'il n'y ait pas eu davantage de dialogue entre le peuple et le Parlement en amont du vote.
RFI