Des groupes d’artistes ont retracé l’histoire des tirailleurs sénégalais, lundi, au camp militaire de Thiaroye, en attendant l’arrivée du chef de l’Etat et de ses homologues africains pour la commémoration du 81e anniversaire du massacre de ces anciens soldats tués par l’armée française, le premier décembre 1944.
Les militaires mobilisés pour cette cérémonie sont déjà sur place, dont des membres de la fanfare de l’armée sénégalaise, en charge de l’animation.
La cérémonie officielle sera présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, juste après avoir déposé une gerbe de fleurs au cimetière des Tirailleurs de Thiaroye.
Le 1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais réclamant le versement de leurs soldes avaient été massacrés au camp de Thiaroye, près de Dakar.
Un massacre longtemps occulté par les autorités françaises et qui suscite encore aujourd’hui de nombreuses questions.
La décision des autorités sénégalaises d’instituer une journée de commémoration de ce massacre s’inscrit dans une optique de réappropriation de ces évènements
Ces tirailleurs venaient de la Côte d’Ivoire, du Dahomey (actuel Bénin), du Gabon, de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), de l’Oubangui-Chari (le Tchad et la Centrafrique actuels), du Sénégal, du Soudan français (actuel Mali), du Niger et du Togo.
APS
Les militaires mobilisés pour cette cérémonie sont déjà sur place, dont des membres de la fanfare de l’armée sénégalaise, en charge de l’animation.
La cérémonie officielle sera présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, juste après avoir déposé une gerbe de fleurs au cimetière des Tirailleurs de Thiaroye.
Le 1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais réclamant le versement de leurs soldes avaient été massacrés au camp de Thiaroye, près de Dakar.
Un massacre longtemps occulté par les autorités françaises et qui suscite encore aujourd’hui de nombreuses questions.
La décision des autorités sénégalaises d’instituer une journée de commémoration de ce massacre s’inscrit dans une optique de réappropriation de ces évènements
Ces tirailleurs venaient de la Côte d’Ivoire, du Dahomey (actuel Bénin), du Gabon, de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), de l’Oubangui-Chari (le Tchad et la Centrafrique actuels), du Sénégal, du Soudan français (actuel Mali), du Niger et du Togo.
APS








