La scène d’horreur s’est produite le 8 décembre 2021, à Thiaroye, dans un bâtiment contigu à la plage de Mbatal, derrière la Direction de la protection des végétaux (DPV). Ce jour-là , Moustapha Bâ fut conduit à la Brigade territoriale de Thiaroye par des habitants, furieux de son geste. À l’aide d’une bouteille de diluant, il avait aspergé un autre jeune du quartier, avant de l’embraser avec un briquet.
Un geste soudain et injustifié
Quelques instants avant le drame, l’accusé s’était déjà fait remarquer dans un bar du quartier où des jeunes jouaient au « Lido ». Après y être entré furtivement, il avait arraché un téléphone portable et exigé du propriétaire, la somme de 500 FCfa pour sa restitution. Plus tard, il s’était retrouvé au cœur d’une altercation avec un autre jeune, Baye Fall, autour de bidons de diluant. Dans un moment de colère, il avait cassé une bouteille et aspergé le produit inflammable sur Moustapha N., assis parmi d’autres. Les témoins décrivent un geste brutal et totalement injustifié, qui a choqué tout le voisinage. Gravement brûlée, la victime n’a jamais pu être entendue par les enquêteurs.
Le juge d’instruction du 2ᵉ cabinet du tribunal de Pikine-Guédiawaye a retenu la tentative d’assassinat par incendie volontaire, considérant que l’acte ne pouvait être accidentel. L’ordonnance de renvoi, signée le 16 juin 2025, précise que Moustapha Bâ a tenté de donner volontairement la mort, échouant uniquement, « en raison de circonstances indépendantes de sa volonté ».
Au tribunal, malgré ses dénégations, le juge a rappelé la détermination de l’accusé à commettre son geste, en sortant tranquillement un briquet pour embraser sa victime. Comme le souligne "L’Observateur", les clichés montrant le corps calciné de Moustapha N. ont glacé l’assistance, mais l’accusé n’a montré aucun signe d’émotion, ce qui a renforcé le constat d’un manque de remords manifeste.
Le procureur a enfoncé le clou : Moustapha Bâ a sciemment utilisé un produit inflammable et un briquet, sans porter secours à sa victime, livrant en plus un témoignage contradictoire. Le parquet l’a décrit comme insensible et de mauvaise foi, requérant 10 ans de prison ferme. La défense, de son côté, a tenté de minimiser sa responsabilité, plaidant des circonstances atténuantes et demandant une requalification en coups et blessures volontaires, lit-on dans "Senenews".
Un geste soudain et injustifié
Quelques instants avant le drame, l’accusé s’était déjà fait remarquer dans un bar du quartier où des jeunes jouaient au « Lido ». Après y être entré furtivement, il avait arraché un téléphone portable et exigé du propriétaire, la somme de 500 FCfa pour sa restitution. Plus tard, il s’était retrouvé au cœur d’une altercation avec un autre jeune, Baye Fall, autour de bidons de diluant. Dans un moment de colère, il avait cassé une bouteille et aspergé le produit inflammable sur Moustapha N., assis parmi d’autres. Les témoins décrivent un geste brutal et totalement injustifié, qui a choqué tout le voisinage. Gravement brûlée, la victime n’a jamais pu être entendue par les enquêteurs.
Le juge d’instruction du 2ᵉ cabinet du tribunal de Pikine-Guédiawaye a retenu la tentative d’assassinat par incendie volontaire, considérant que l’acte ne pouvait être accidentel. L’ordonnance de renvoi, signée le 16 juin 2025, précise que Moustapha Bâ a tenté de donner volontairement la mort, échouant uniquement, « en raison de circonstances indépendantes de sa volonté ».
Au tribunal, malgré ses dénégations, le juge a rappelé la détermination de l’accusé à commettre son geste, en sortant tranquillement un briquet pour embraser sa victime. Comme le souligne "L’Observateur", les clichés montrant le corps calciné de Moustapha N. ont glacé l’assistance, mais l’accusé n’a montré aucun signe d’émotion, ce qui a renforcé le constat d’un manque de remords manifeste.
Le procureur a enfoncé le clou : Moustapha Bâ a sciemment utilisé un produit inflammable et un briquet, sans porter secours à sa victime, livrant en plus un témoignage contradictoire. Le parquet l’a décrit comme insensible et de mauvaise foi, requérant 10 ans de prison ferme. La défense, de son côté, a tenté de minimiser sa responsabilité, plaidant des circonstances atténuantes et demandant une requalification en coups et blessures volontaires, lit-on dans "Senenews".