Les représentants d'une quarantaine de pays ont fait le déplacement, notamment de ceux fortement touchés par la corruption, comme le président afghan Ashraf Ghani, ou son homologue nigérian Muhammadu Buhari. Ceux-ci ne semblent pas avoir tenu rigueur à leur hôte de la gaffe diplomatique qu'il a commise hier. Cameroun a qualifié ces deux pays d'« extraordinairement corrompus ». Mais le gouvernement britannique entend montrer que l'effort doit être international et que le Royaume-Uni est prêt à balayer devant sa propre porte.
David Cameron a dévoilé avant même l'ouverture de ce sommet un train de mesures destiné à faire le ménage dans son propre pays en s'attaquant en premier lieu au marché immobilier londonien, devenu, selon certains, une véritable machine à laver l'argent sale.
Le Premier ministre conservateur a ainsi annoncé que les compagnies étrangères qui détiennent ou veulent acquérir des propriétés au Royaume-Uni seront désormais forcées de révéler le nom du réel propriétaire. A sa suite, la France, les Pays-Bas, le Nigeria et l'Afghanistan s'engageront eux aussi à lancer leur propre registre public des bénéficiaires cachés derrière d'éventuelles sociétés-écrans.
Egalement sous pression pour rendre plus vertueux les territoires d'outre-mer britanniques comme Jersey, les Bermudes, les îles Caïman et les îles Vierges, Londres vient d'annoncer que quarante juridictions, dont des dépendances de la Couronne, ont accepté de partager les informations sur l'identité des propriétaires effectifs des entreprises implantées sur leur territoire.
Enfin, la Grande-Bretagne va créer le tout premier centre de coordination internationale anti-corruption. Basée à Londres et en partenariat avec notamment les Etats-Unis, le Canada, la Suisse et Interpol, il aidera à traquer et punir par delà les frontières les élites corrompues et recouvrer les avoirs volés.
David Cameron a dévoilé avant même l'ouverture de ce sommet un train de mesures destiné à faire le ménage dans son propre pays en s'attaquant en premier lieu au marché immobilier londonien, devenu, selon certains, une véritable machine à laver l'argent sale.
Le Premier ministre conservateur a ainsi annoncé que les compagnies étrangères qui détiennent ou veulent acquérir des propriétés au Royaume-Uni seront désormais forcées de révéler le nom du réel propriétaire. A sa suite, la France, les Pays-Bas, le Nigeria et l'Afghanistan s'engageront eux aussi à lancer leur propre registre public des bénéficiaires cachés derrière d'éventuelles sociétés-écrans.
Egalement sous pression pour rendre plus vertueux les territoires d'outre-mer britanniques comme Jersey, les Bermudes, les îles Caïman et les îles Vierges, Londres vient d'annoncer que quarante juridictions, dont des dépendances de la Couronne, ont accepté de partager les informations sur l'identité des propriétaires effectifs des entreprises implantées sur leur territoire.
Enfin, la Grande-Bretagne va créer le tout premier centre de coordination internationale anti-corruption. Basée à Londres et en partenariat avec notamment les Etats-Unis, le Canada, la Suisse et Interpol, il aidera à traquer et punir par delà les frontières les élites corrompues et recouvrer les avoirs volés.
rfi