Dans un communiqué officiel, la Commission de l’UA dit avoir pris acte de la proclamation américaine, tout en reconnaissant le droit souverain de chaque pays de sécuriser ses frontières. Elle appelle néanmoins Washington à exercer ce droit "de manière équilibrée, fondée sur des preuves et reflétant le partenariat de longue date entre les États-Unis et l’Afrique". L’institution panafricaine s’inquiète des effets négatifs que pourraient avoir ces restrictions sur les relations interpersonnelles, les échanges éducatifs, le commerce et la coopération diplomatique.
L’Union africaine plaide pour une approche plus concertée, invitant les autorités américaines à engager un dialogue constructif avec les pays concernés. Elle propose d’ailleurs de jouer un rôle actif dans la résolution des différends et dans le renforcement des relations bilatérales.
De son côté, le Tchad, également visé par la mesure, n’a pas tardé à réagir. N’ayant pas été informé à l’avance de l’inclusion de ses ressortissants dans la liste des personnes indésirables, N'Djamena a annoncé ce jeudi la suspension de la délivrance de visas aux citoyens américains.
Le président Mahamat Idriss Déby Itno a exprimé son indignation sur sa page Facebook officielle : « Le Tchad n’a ni des avions à offrir ni des milliards de dollars à donner, mais le Tchad a sa dignité et sa fierté ». Une déclaration ferme, en écho à la frustration d’un pays qui, selon plusieurs observateurs, s’estime injustement sanctionné, malgré son engagement dans la lutte contre le terrorisme.
Pour rappel, la mesure américaine a été justifiée par la volonté de protéger le territoire contre des « menaces terroristes étrangères », selon les termes du décret signé par le président Donald Trump. Douze pays sont concernés par cette interdiction, dont plusieurs d’Afrique.
Ces tensions relancent le débat sur la nature des relations entre les États-Unis et le continent africain, alors que les défis sécuritaires et économiques nécessitent, au contraire, davantage de dialogue et de coopération.
L’Union africaine plaide pour une approche plus concertée, invitant les autorités américaines à engager un dialogue constructif avec les pays concernés. Elle propose d’ailleurs de jouer un rôle actif dans la résolution des différends et dans le renforcement des relations bilatérales.
De son côté, le Tchad, également visé par la mesure, n’a pas tardé à réagir. N’ayant pas été informé à l’avance de l’inclusion de ses ressortissants dans la liste des personnes indésirables, N'Djamena a annoncé ce jeudi la suspension de la délivrance de visas aux citoyens américains.
Le président Mahamat Idriss Déby Itno a exprimé son indignation sur sa page Facebook officielle : « Le Tchad n’a ni des avions à offrir ni des milliards de dollars à donner, mais le Tchad a sa dignité et sa fierté ». Une déclaration ferme, en écho à la frustration d’un pays qui, selon plusieurs observateurs, s’estime injustement sanctionné, malgré son engagement dans la lutte contre le terrorisme.
Pour rappel, la mesure américaine a été justifiée par la volonté de protéger le territoire contre des « menaces terroristes étrangères », selon les termes du décret signé par le président Donald Trump. Douze pays sont concernés par cette interdiction, dont plusieurs d’Afrique.
Ces tensions relancent le débat sur la nature des relations entre les États-Unis et le continent africain, alors que les défis sécuritaires et économiques nécessitent, au contraire, davantage de dialogue et de coopération.