
Seneweb
Envisage-t-il de se séparer de son Premier ministre Abdoul Mbaye si son implication est avérée dans l’affaire Habré ? La réponse est oui. Car Macky Sall n’hésitera pas, le cas échéant, à lâcher le chef de son gouvernement. Le président de la République s’est montré on ne peut plus clair sur la question, lors d’un entretien aux confrères new-yorkais du magazine Foreign Affairs, parcouru, ce jeudi par Seneweb News.
« S’il est avéré qu’il est réellement lié (ou impliqué: ndlr) à l’affaire Habré ou qu’il est accusé de quoi que ce soit, alors je prendrais une décision. Mais pour le moment, il n’y a aucune raison de douter de lui, ou de prendre des mesures contre lui », a répondu le chef de l’Etat, qui, pour la première fois, envisage une séparation avec l’ancien banquier du président Habré, le Premier ministre Abdoul Mbaye.
Quant à l’extradition alors réclamée d’Hissène Habré en Belgique en vue d’un procès, « le monde a changé. En 2013, il est inacceptable pour nous d’extrader les leaders africains vers les pays européens », a réfuté Macky Sall. « L’Afrique, pense-t-il, doit avoir les moyens de juger les personnes accusées de crimes. Dans le cas de Monsieur Habré, une décision de l’Union africaine a exigé du Sénégal où il a vécu en exil pendant plus de 20 ans, qu'il puisse organiser son procès. Ce mandat avait accepté par mon prédécesseur et cela doit être appuyé. C’est ce que nous sommes en train de faire », a expliqué Macky Sall.
« S’il est avéré qu’il est réellement lié (ou impliqué: ndlr) à l’affaire Habré ou qu’il est accusé de quoi que ce soit, alors je prendrais une décision. Mais pour le moment, il n’y a aucune raison de douter de lui, ou de prendre des mesures contre lui », a répondu le chef de l’Etat, qui, pour la première fois, envisage une séparation avec l’ancien banquier du président Habré, le Premier ministre Abdoul Mbaye.
Quant à l’extradition alors réclamée d’Hissène Habré en Belgique en vue d’un procès, « le monde a changé. En 2013, il est inacceptable pour nous d’extrader les leaders africains vers les pays européens », a réfuté Macky Sall. « L’Afrique, pense-t-il, doit avoir les moyens de juger les personnes accusées de crimes. Dans le cas de Monsieur Habré, une décision de l’Union africaine a exigé du Sénégal où il a vécu en exil pendant plus de 20 ans, qu'il puisse organiser son procès. Ce mandat avait accepté par mon prédécesseur et cela doit être appuyé. C’est ce que nous sommes en train de faire », a expliqué Macky Sall.