C'est une fille visiblement désemparée qui a fait face, hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Mine affligée, le regard fuyant, Adja D. S. était contrainte d'escroquer des commerçants qui ont pignon sur rue pour empêcher la publication de la vidéo obscène de son père.
À l'en croire, rapporte Rewmi Quotidien dans sa livraison de ce jeudi, sa "complice" l'a contactée via WhatsApp.
"Elle s'appelle Angèla Gomis. Depuis cinq mois, elle me faisait chanter avec une vidéo pornographique de mon père. Elle m'avait proposé la prostitution pour surseoir à la diffusion des images. Lorsque j'ai refusé, elle m'a intimé d'arnaquer les commerçants et les bijoutiers", a narré la prévenue, les yeux embués de larmes. Pour sauver l'honneur de sa famille, l'élève en classe de Terminale a accepté cette deuxième proposition. Car, dit-elle, sa plainte était restée sans suite.
"Quand je lui ai fixé un rendez-vous avec la complicité des enquêteurs, elle a fait faux bond. Là , j'étais obligée de l'obéir au doigt et à l'œil. À chaque fois que je me présentais dans une boutique qu'elle ciblait au préalable, je choisissais des tissus, bijoux ou portables. Ensuite, je propose un paiement par Orange Money. Dès que je sors du magasin, elle annule l'opération. C'est elle qui alimentait aussi mon compte", a-t-elle renseigné.
"Quand je composais son numéro WhatsApp, l'appel ne passait pas. On ne communiquait que sur ce réseau social", a-t-elle avancé.
La comparante a également soutenu avoir bénéficié de deux envois de 50 000 et 30 000 francs. Mais, précise-t-elle, elle ne les a pas retirés à cause de son origine Illicite.
"J’ai l’impression d'être dans une situation surréaliste. Je ne peux pas comprendre qu'une jeune de 18 ans puisse s’ériger en défenseuse de l’honneur de sa famille", a lancé d'emblée le conseil de la Sonatel.
D'après lui, la prévenue utilisait également les téléphones de sa mère et de sa sœur pour commettre ses forfaits.
"Tous les commerçants sont partis se plaindre à la Sonatel. Le montant du préjudice s'élève à 2,3 millions francs", a informé la robe noire qui a réclamé le franc symbolique.
La représentante du parquet a requis deux mois ferme.
À défaut d'une relaxe, Me Bamba Cissé a sollicité la clémence. "Les enquêteurs ont dit qu'elle a agi sous la menace d'Angéla Gomis. N'eut été la pression de celle-ci, elle n'aurait jamais commis les faits. La pression est une cause de non imputabilité", a-t-il défendu.
L'avocat a demandé au tribunal de débouter la Sonatel de sa constitution de partie civile. Étant donné qu'il n'a subi aucun préjudice.
Dans son verdict, la présidente de séance a déclaré la prévenue coupable d'escroquerie. Mais, elle l'a dispensée de peine. Cependant, elle doit allouer le franc symbolique à la Sonatel. Rapporte Vipeoples .
Mine affligée, le regard fuyant, Adja D. S. était contrainte d'escroquer des commerçants qui ont pignon sur rue pour empêcher la publication de la vidéo obscène de son père.
À l'en croire, rapporte Rewmi Quotidien dans sa livraison de ce jeudi, sa "complice" l'a contactée via WhatsApp.
"Elle s'appelle Angèla Gomis. Depuis cinq mois, elle me faisait chanter avec une vidéo pornographique de mon père. Elle m'avait proposé la prostitution pour surseoir à la diffusion des images. Lorsque j'ai refusé, elle m'a intimé d'arnaquer les commerçants et les bijoutiers", a narré la prévenue, les yeux embués de larmes.
"Quand je lui ai fixé un rendez-vous avec la complicité des enquêteurs, elle a fait faux bond. Là , j'étais obligée de l'obéir au doigt et à l'œil. À chaque fois que je me présentais dans une boutique qu'elle ciblait au préalable, je choisissais des tissus, bijoux ou portables. Ensuite, je propose un paiement par Orange Money. Dès que je sors du magasin, elle annule l'opération. C'est elle qui alimentait aussi mon compte", a-t-elle renseigné.
"Quand je composais son numéro WhatsApp, l'appel ne passait pas. On ne communiquait que sur ce réseau social", a-t-elle avancé.
La comparante a également soutenu avoir bénéficié de deux envois de 50 000 et 30 000 francs. Mais, précise-t-elle, elle ne les a pas retirés à cause de son origine Illicite.
"J’ai l’impression d'être dans une situation surréaliste. Je ne peux pas comprendre qu'une jeune de 18 ans puisse s’ériger en défenseuse de l’honneur de sa famille", a lancé d'emblée le conseil de la Sonatel.
D'après lui, la prévenue utilisait également les téléphones de sa mère et de sa sœur pour commettre ses forfaits.
"Tous les commerçants sont partis se plaindre à la Sonatel. Le montant du préjudice s'élève à 2,3 millions francs", a informé la robe noire qui a réclamé le franc symbolique.
La représentante du parquet a requis deux mois ferme.
À défaut d'une relaxe, Me Bamba Cissé a sollicité la clémence. "Les enquêteurs ont dit qu'elle a agi sous la menace d'Angéla Gomis. N'eut été la pression de celle-ci, elle n'aurait jamais commis les faits. La pression est une cause de non imputabilité", a-t-il défendu.
L'avocat a demandé au tribunal de débouter la Sonatel de sa constitution de partie civile. Étant donné qu'il n'a subi aucun préjudice.
Dans son verdict, la présidente de séance a déclaré la prévenue coupable d'escroquerie. Mais, elle l'a dispensée de peine. Cependant, elle doit allouer le franc symbolique à la Sonatel. Rapporte Vipeoples .