Du dossier tentaculaire des 125 milliards FCFA pistés par le Pool judiciaire financier (PJF) à la saisine de la Haute cour de justice (HCJ) en passant le déferrement auprès du Procureur du Tribunal hors classe de Dakar, c’est une kyrielle d’affaires portant sur des faits présumés de détournement de deniers publics, d’escroquerie, d’association de malfaiteurs, de prévarication et de blanchiment de capitaux qui font les choux gras de la presse quotidienne.
Parmi ce beau monde qui a maille à partir avec la justice, figurent des identités remarquables ressortissantes du Fouta et bien connues pour leurs largesses et autre gout immodéré pour le luxe ostentatoire. Toutefois, si certaines d’entre ces personnalités sont toujours dans l’œil du cyclone (en détention préventive), d’autres ont pu s’éviter-jusqu’ici- un séjour carcéral. Ceci, à la faveur d’un cautionnement fixé par le magistrat instructeur. Une procédure qui reposerait selon certains experts en la matière, sur plusieurs considérations objectives et discrétionnaires, encadrées par le Code de procédure pénale sénégalais, notamment ses articles 133, 134 et 140.
Une réponse peut-être insuffisante pour les supporteurs de certains gros pontes du régime de Macky Sall qui se sont vu refuser la voie du cautionnement ? En tout cas, commentaires et supputations vont bon train au Fouta sur les déboires judiciaires de ces « gens d’en haut » qui n’avaient brillé que par leur train de vie frisant le snobisme dans un environnement fortement marqué par l’austérité des populations. Aucune initiative de développement promue, aucun projet de promotion économique et social digne de ce nom financé par ces opulents en vue de créer des revenus et des emplois pour les forces vives de leurs terroirs respectifs. Ce pactole mis sous caution pour s’extirper (provisoirement ?) de l’étau judiciaire aurait –il pu servir à soulager les nombreux besoins pressants de leurs communautés de base ?
Certains esprits féconds ne sont pas loin de le penser, arguant de toutes les façons que l’argent réputé inodore permettrait à coup sûr, de répondre à des préoccupations locales. Peut-être est venu le temps des regrets pour ces « Crésus » tropicaux !
L’homme d’affaires Harouna DIA, une éclaircie dans la grisaille des « opulents »
Tout le contraire du brillant intellectuel et homme d’affaires Harouna Dia. Ressortissant du département de Kanel, et très tôt émancipé, M. Dia qui a toujours eu en bandoulière cette envie de réussir, a su tracer une voie éclairée à sa riche carrière qui profite aujourd’hui à ses concitoyens. Ingénieur en hydraulique de formation, il a d’abord fait ses armes dans la fonction publique, puis dans l’humanitaire en Casamance, au Tchad et au Burkina, avant de lancer sa propre affaire.
Exilé volontaire à Ouagadougou depuis plusieurs années, il aurait pu rester à l’écart de la vie de son pays, « mais il a toujours voulu agir », confient ses proches des départements de Matam et de Podor. Très engagé au service des populations de son pays, et particulièrement celles de son Bosséa natal, ce richissime entrepreneur bien connu pour ses actions/activités de développement à la base impactant positivement les conditions des populations locales.
Aux côtés de ses partenaires, il s’est attaqué à des défis majeurs dans les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’énergie, notamment avec la mise en œuvre du projet stratégique de la centrale West African Energy, dont il est l’actionnaire principal. Lors d’une rencontre avec l’association des sénégalais du Burkina Faso, le PM Ousmane Sonko n’a pas tari d’éloges à son endroit. « Nous avons la chance d’avoir des dirigeants au leadership assumé tels que M. Dia qui, malgré la situation de conjoncture mondiale, travaillent à l’avenir de leurs compatriotes en s’attaquant aux problèmes fondamentaux du pays, comme l’électricité, l’agriculture, etc », a fait remarquer le chef du gouvernement du Sénégal.
Abou KANE
Parmi ce beau monde qui a maille à partir avec la justice, figurent des identités remarquables ressortissantes du Fouta et bien connues pour leurs largesses et autre gout immodéré pour le luxe ostentatoire. Toutefois, si certaines d’entre ces personnalités sont toujours dans l’œil du cyclone (en détention préventive), d’autres ont pu s’éviter-jusqu’ici- un séjour carcéral. Ceci, à la faveur d’un cautionnement fixé par le magistrat instructeur. Une procédure qui reposerait selon certains experts en la matière, sur plusieurs considérations objectives et discrétionnaires, encadrées par le Code de procédure pénale sénégalais, notamment ses articles 133, 134 et 140.
Une réponse peut-être insuffisante pour les supporteurs de certains gros pontes du régime de Macky Sall qui se sont vu refuser la voie du cautionnement ? En tout cas, commentaires et supputations vont bon train au Fouta sur les déboires judiciaires de ces « gens d’en haut » qui n’avaient brillé que par leur train de vie frisant le snobisme dans un environnement fortement marqué par l’austérité des populations. Aucune initiative de développement promue, aucun projet de promotion économique et social digne de ce nom financé par ces opulents en vue de créer des revenus et des emplois pour les forces vives de leurs terroirs respectifs. Ce pactole mis sous caution pour s’extirper (provisoirement ?) de l’étau judiciaire aurait –il pu servir à soulager les nombreux besoins pressants de leurs communautés de base ?
Certains esprits féconds ne sont pas loin de le penser, arguant de toutes les façons que l’argent réputé inodore permettrait à coup sûr, de répondre à des préoccupations locales. Peut-être est venu le temps des regrets pour ces « Crésus » tropicaux !
L’homme d’affaires Harouna DIA, une éclaircie dans la grisaille des « opulents »
Tout le contraire du brillant intellectuel et homme d’affaires Harouna Dia. Ressortissant du département de Kanel, et très tôt émancipé, M. Dia qui a toujours eu en bandoulière cette envie de réussir, a su tracer une voie éclairée à sa riche carrière qui profite aujourd’hui à ses concitoyens. Ingénieur en hydraulique de formation, il a d’abord fait ses armes dans la fonction publique, puis dans l’humanitaire en Casamance, au Tchad et au Burkina, avant de lancer sa propre affaire.
Exilé volontaire à Ouagadougou depuis plusieurs années, il aurait pu rester à l’écart de la vie de son pays, « mais il a toujours voulu agir », confient ses proches des départements de Matam et de Podor. Très engagé au service des populations de son pays, et particulièrement celles de son Bosséa natal, ce richissime entrepreneur bien connu pour ses actions/activités de développement à la base impactant positivement les conditions des populations locales.
Aux côtés de ses partenaires, il s’est attaqué à des défis majeurs dans les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’énergie, notamment avec la mise en œuvre du projet stratégique de la centrale West African Energy, dont il est l’actionnaire principal. Lors d’une rencontre avec l’association des sénégalais du Burkina Faso, le PM Ousmane Sonko n’a pas tari d’éloges à son endroit. « Nous avons la chance d’avoir des dirigeants au leadership assumé tels que M. Dia qui, malgré la situation de conjoncture mondiale, travaillent à l’avenir de leurs compatriotes en s’attaquant aux problèmes fondamentaux du pays, comme l’électricité, l’agriculture, etc », a fait remarquer le chef du gouvernement du Sénégal.
Abou KANE
