Que ce soit de l’opposition ou de la mouvance présidentielle, le ver est partout. Des guerres de positionnement, de leadership, de courant de pensée ruinent ces associations politiques. Le bras de fer entre factions au sein du Ps, entre partisans du feu Sg Ousmane Tanor Dieng et ceux de l’ex maire de Dakar, Khalifa Sall, ne peut qu’affaiblir un peu plus le parti socialiste (PS), une formation de masse.
Les remous de ces communistes
Dans la même lancée, peut-être à des degrés moindres, la Ligue démocratique (LD), le Parti de l’indépendance et du travail (PIT), ont-ils eu aussi des remous avec le compagnonnage et le partage des responsabilités dans le Benno bokk yakaar (Bby).
Le style de management à l’origine
La démission de Thierno Bocoum, ex chargé de la communication du parti Rewmi d’Idrissa Seck, qui a décidé de se séparer de Rèwmi pour créer sa propre formation politique, avait surpris plus d’un. Pour le cas du Pds, c’est toujours le style de management politicien wadien qui prévaut. Me Abdoulaye Wade continue depuis la France ou les pays du Golfe de diriger, à sa guise, son parti et cela gène certains membres de son parti qui n’ont pas hésité à se frayer un chemin pour voir ailleurs, à l’instar de son ancien porte parole, Babacar Gaye, entre autres, qui ne sont pas dans le giron de Karim Wade.
Cissé Lô exit
Le parti Alliance pour la république (APR) n’a pas échappé à ses craquements. Thierno Alassane Sall, et bien avant lui Alioune Badara Cissé, avaient fait les frais de ces bruits de bottes internes. Et, à l’instant, un des membres fondateur, un gros calibre, Moustapha Cissé Lô, vient d’être exclu de l’Apr par la commission de discipline.