
L’affaire avait bouleversé l’opinion publique en 2021. Quatre ans plus tard, H. Sidibé, charlatan malien accusé d’avoir tué sa fidèle cliente Laobé Ndiaye, a comparu devant la Chambre criminelle de Dakar.
Selon "L’Observateur", repris par "Seneweb", l’accusé aurait frappé la victime à coups de pilon, avant de dissimuler son corps dans un sac abandonné à la sortie de l’autoroute à péage de Diamniadio. Face au tribunal, il a réaffirmé avoir agi sous l’effet de la panique, prétendant avoir été attaqué sans raison par la défunte : « Elle m’a frappé trois fois avec un pilon. Au troisième coup, je l’ai désarmée. Ensuite, je l’ai frappée à mon tour, sans me contrôler. Le quatrième coup, porté en plein crâne, lui a été fatal », a-t-il déclaré à la barre.
Les deux entretenaient une relation professionnelle depuis 2007. C’est la victime qui avait fait venir le charlatan du Mali, convaincue de ses pouvoirs mystiques. Il devait veiller sur elle, protéger son commerce et son aura. Ce partenariat a duré plus de 14 ans, jusqu’à ce jour tragique du 27 juillet 2021, rembobine le quotidien du Groupe futurs médias.
L'affaire reste toutefois entourée d'un mystère, quant au mobile du crime. Ni les enquêteurs ni les magistrats ni même son propre avocat n'ont pu obtenir une explication cohérente, rapporte la même source.
Les pistes d’un crime passionnel, d’un différend financier ou d’un sacrifice mystique, ont toutes été écartées. « Seul Dieu sait ce qui l’a poussée à me porter de si puissants coups », a soutenu l'accusé, affirmant que la défunte avait même financé son mariage.
Après avoir commis le meurtre, Sidibé a ligoté le corps et l’a introduit dans un sac de 100 kg, fourni par une amie, A. Sow, qui ignorait tout. Il a ensuite convaincu son chauffeur, Taha, de l’aider à le transporter, sous prétexte qu’il s’agissait d’un « sacrifice ». Le sac a été abandonné à Diamniadio, avant que le groupe ne se rende… dîner aux Almadies.
Mais rapidement, des témoins alertent la gendarmerie, qui remonte jusqu'au mis en cause. Après avoir tenté de rejeter la faute sur A. Sow, ce dernier finit par passer aux aveux dans la nuit.
Le Procureur a requis 20 ans de réclusion criminelle. De son côté, la défense, représentée par Me Daff, a plaidé pour une peine proportionnée, invoquant l’état psychologique de son client.
Le verdict est attendu le 15 juillet prochain, signale "L'Observateur".
Selon "L’Observateur", repris par "Seneweb", l’accusé aurait frappé la victime à coups de pilon, avant de dissimuler son corps dans un sac abandonné à la sortie de l’autoroute à péage de Diamniadio. Face au tribunal, il a réaffirmé avoir agi sous l’effet de la panique, prétendant avoir été attaqué sans raison par la défunte : « Elle m’a frappé trois fois avec un pilon. Au troisième coup, je l’ai désarmée. Ensuite, je l’ai frappée à mon tour, sans me contrôler. Le quatrième coup, porté en plein crâne, lui a été fatal », a-t-il déclaré à la barre.
Les deux entretenaient une relation professionnelle depuis 2007. C’est la victime qui avait fait venir le charlatan du Mali, convaincue de ses pouvoirs mystiques. Il devait veiller sur elle, protéger son commerce et son aura. Ce partenariat a duré plus de 14 ans, jusqu’à ce jour tragique du 27 juillet 2021, rembobine le quotidien du Groupe futurs médias.
L'affaire reste toutefois entourée d'un mystère, quant au mobile du crime. Ni les enquêteurs ni les magistrats ni même son propre avocat n'ont pu obtenir une explication cohérente, rapporte la même source.
Les pistes d’un crime passionnel, d’un différend financier ou d’un sacrifice mystique, ont toutes été écartées. « Seul Dieu sait ce qui l’a poussée à me porter de si puissants coups », a soutenu l'accusé, affirmant que la défunte avait même financé son mariage.
Après avoir commis le meurtre, Sidibé a ligoté le corps et l’a introduit dans un sac de 100 kg, fourni par une amie, A. Sow, qui ignorait tout. Il a ensuite convaincu son chauffeur, Taha, de l’aider à le transporter, sous prétexte qu’il s’agissait d’un « sacrifice ». Le sac a été abandonné à Diamniadio, avant que le groupe ne se rende… dîner aux Almadies.
Mais rapidement, des témoins alertent la gendarmerie, qui remonte jusqu'au mis en cause. Après avoir tenté de rejeter la faute sur A. Sow, ce dernier finit par passer aux aveux dans la nuit.
Le Procureur a requis 20 ans de réclusion criminelle. De son côté, la défense, représentée par Me Daff, a plaidé pour une peine proportionnée, invoquant l’état psychologique de son client.
Le verdict est attendu le 15 juillet prochain, signale "L'Observateur".
Mame Fatou Kébé