
En marge de la conférence de presse du mouvement Y’en a marre, tenue hier, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) a indiqué que cela n’aura pas de conséquence sur la réalité du pourvoi. « Il n’y a pas à s’alarmer outre mesure. On ne pourra jamais pénaliser un requérant de n’avoir pas déposé une conclusion dès lors qu’il n’a pas encore reçu l’arrêt. De ce point de vue, ceux qui réclament l’arrêt sont couverts par la loi », a-t-il dit. Cependant, souligne l’avocat, « il est important, quand une décision est rendue, de la mettre à la disposition des parties intéressées pour que ceux qui ont formé le pourvoi en cassation puissent déposer leurs mémoires ». Me Ndiaye de poursuivre : « Si c’est un problème technique et rédactionnel, il n’y a pas à fouetter un chat. Par contre, si c’est une rétention volontaire, ce serait extrêmement grave ». Quoi qu’il en soit, il exhorte la Crei à « clore » le débat en mettant l’arrêt à la disposition des parties.