Ousseynou Diouf, carreleur de 28 ans, est décédé dans des circonstances à la fois douloureuses et troubles. Décrit par ses frères comme souffrant de troubles mentaux, il a péri calciné dans un incendie qualifié de « mystérieux », alors qu’il était enchaîné à son lit.
Le quartier Darou Salam de la commune de Mbour est, depuis lundi dernier, secoué par une nébuleuse et suspecte histoire. Le jeune Ousseynou Diouf a été retrouvé complètement calciné dans sa chambre, la main gauche enchaînée à son lit. Une mort atroce qui suscite moult interrogations. L’Observateur, qui a pu recueillir les premières informations sur les lieux, rapporte qu’un important dispositif de secours a été déployé dans la matinée du drame, lit-on dans Senenews.
Lundi 19 mai, aux environs de 7 h du matin, les sapeurs-pompiers et les limiers de la police centrale de Mbour sont avisés d’un incendie d’une rare violence par les membres de la famille Diouf du quartier Darou Salam. Ces derniers précisent aux forces de l’ordre que le feu s’est déclaré dans la chambre d’un des leurs, répondant au nom d’Ousseynou Diouf. Une fois sur place, et au cours des constats d’usage, les policiers et les soldats du feu font une découverte terrifiante. Dans les décombres, ils trouvent le corps sans vie et complètement calciné du jeune homme, sa main gauche toujours enchaînée à son lit.
Interpellé sommairement sur l’origine de l’incendie qui a réduit en cendres toute la chambre en paille de la victime, Birane Diouf, le père du défunt, ainsi que ses deux frères, Youssou et Boubacar, déclarent ignorer les causes du sinistre. Ils confient cependant aux enquêteurs que c’est au petit matin qu’ils ont constaté qu’un incendie avait embrasé la chambre d’Ousseynou. Selon L’Observateur, les trois hommes affirment avoir passé la nuit dans une autre chambre, sans avoir été réveillés par le feu ni alertés par des bruits suspects.
Alors que la dépouille du jeune homme est acheminée à la morgue de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour, Birane et ses deux fils sont conduits dans les locaux du commissariat central de la police. Face aux enquêteurs, les trois hommes, soupçonnés d’être mêlés à la mort du jeune carreleur, nient toute implication. Cependant, d’après une source judiciaire citée par L’Observateur, les deux frères ont reconnu avoir enchaîné le défunt au lit dans sa chambre, justifiant leur geste par la volonté de protéger leur père.
Ils décrivent ainsi Ousseynou comme souffrant d’une « déficience mentale » qui le poussait à s’en prendre violemment à leur géniteur. Selon leurs témoignages recueillis par L’Observateur, le défunt ne se contentait pas de proférer des injures : il menaçait aussi son père de mort. Ainsi, à son retour à la maison familiale, après une cavale de trois jours, les frères Diouf auraient préféré prendre les devants en l’enchaînant à son lit, en attendant de l’emmener dans une structure psychiatrique pour le soigner.
Concernant l’incendie qui s’est déclaré, tous les membres de sa famille ont dit ignorer son origine. Ils affirment unanimement n’avoir entendu aucun bruit susceptible de les réveiller. Ces déclarations, note L’Observateur, n’ont visiblement pas convaincu les enquêteurs, qui poursuivent leurs investigations pour déterminer les causes exactes du sinistre.
Au terme de leur durée légale de garde à vue, Youssou et Boubacar Diouf ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Mbour, a appris L’Observateur de source judiciaire. Tandis que leur père Birane, d’un âge avancé, a été placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’une éventuelle mise en examen.
Senenews
Le quartier Darou Salam de la commune de Mbour est, depuis lundi dernier, secoué par une nébuleuse et suspecte histoire. Le jeune Ousseynou Diouf a été retrouvé complètement calciné dans sa chambre, la main gauche enchaînée à son lit. Une mort atroce qui suscite moult interrogations. L’Observateur, qui a pu recueillir les premières informations sur les lieux, rapporte qu’un important dispositif de secours a été déployé dans la matinée du drame, lit-on dans Senenews.
Lundi 19 mai, aux environs de 7 h du matin, les sapeurs-pompiers et les limiers de la police centrale de Mbour sont avisés d’un incendie d’une rare violence par les membres de la famille Diouf du quartier Darou Salam. Ces derniers précisent aux forces de l’ordre que le feu s’est déclaré dans la chambre d’un des leurs, répondant au nom d’Ousseynou Diouf. Une fois sur place, et au cours des constats d’usage, les policiers et les soldats du feu font une découverte terrifiante. Dans les décombres, ils trouvent le corps sans vie et complètement calciné du jeune homme, sa main gauche toujours enchaînée à son lit.
Interpellé sommairement sur l’origine de l’incendie qui a réduit en cendres toute la chambre en paille de la victime, Birane Diouf, le père du défunt, ainsi que ses deux frères, Youssou et Boubacar, déclarent ignorer les causes du sinistre. Ils confient cependant aux enquêteurs que c’est au petit matin qu’ils ont constaté qu’un incendie avait embrasé la chambre d’Ousseynou. Selon L’Observateur, les trois hommes affirment avoir passé la nuit dans une autre chambre, sans avoir été réveillés par le feu ni alertés par des bruits suspects.
Alors que la dépouille du jeune homme est acheminée à la morgue de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour, Birane et ses deux fils sont conduits dans les locaux du commissariat central de la police. Face aux enquêteurs, les trois hommes, soupçonnés d’être mêlés à la mort du jeune carreleur, nient toute implication. Cependant, d’après une source judiciaire citée par L’Observateur, les deux frères ont reconnu avoir enchaîné le défunt au lit dans sa chambre, justifiant leur geste par la volonté de protéger leur père.
Ils décrivent ainsi Ousseynou comme souffrant d’une « déficience mentale » qui le poussait à s’en prendre violemment à leur géniteur. Selon leurs témoignages recueillis par L’Observateur, le défunt ne se contentait pas de proférer des injures : il menaçait aussi son père de mort. Ainsi, à son retour à la maison familiale, après une cavale de trois jours, les frères Diouf auraient préféré prendre les devants en l’enchaînant à son lit, en attendant de l’emmener dans une structure psychiatrique pour le soigner.
Concernant l’incendie qui s’est déclaré, tous les membres de sa famille ont dit ignorer son origine. Ils affirment unanimement n’avoir entendu aucun bruit susceptible de les réveiller. Ces déclarations, note L’Observateur, n’ont visiblement pas convaincu les enquêteurs, qui poursuivent leurs investigations pour déterminer les causes exactes du sinistre.
Au terme de leur durée légale de garde à vue, Youssou et Boubacar Diouf ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Mbour, a appris L’Observateur de source judiciaire. Tandis que leur père Birane, d’un âge avancé, a été placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’une éventuelle mise en examen.
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