Pour rappel, le drame s’était produit dans la nuit du jeudi, 12 septembre 2019, suite à de fortes pluies accompagnées de vents violents, le mur de l’usine en question long de 15 mètres s’était effondré sur des maisons jonchant l’usine, au quartier populaire de Yarakh. Cinq maisons ont été détruites, faisant plusieurs blessés. Parmi les victimes, Bineta Diakhoumpa, rendra l’âme dix jours plus tard, à l’hôpital.
Après le drame, quatre des cinq familles impactées, dont une dizaine d’enfants, logaient dans une ex-école, (sans eau, elles s’approvisionnaient au parc de Hann), pour trois mois. Jouant dans la cour, une fillette avait encore un pansement à la tête, et une autre avait la main droite plâtrée, au moment des funérailles de Bineta Diakhoumpa.
« Qu’il reconstruise avant le délai des trois mois qui nous est imparti parce que tout le monde sait qu’il est très difficile de trouver un logement. C’est tout ce que nous voulons », réclamaient ces victimes