Docteur en Droit privé et Sciences criminelles, Me Mady Boiré abîme toute la procédure qui a abouti à la condamnation de Karim Wade. Dans un livre intitulé : « Le procès de K. Wade pour enrichissement illicite un naufrage judiciaire », l’auteur démontre, d'après EnQuête, un argumentaire judiciaire, par moment insaisissable au profane du Droit, que presque tous les actes et notions posées sont non conformes aux règles de droit.
« Sur le plan des grandes classifications du droit pénal, l’on peut s’interroger s’il s’agit d’une infraction de commission signifiant le fait de s’enrichir de façon considérable, ou s’il s’agit plutôt d’une infraction d’omission, c’est-à -dire de justifier de l’enrichissement. Elle est donc un ovni juridique non identifié dont l’attraction est nuisible, préjudiciable sur l’agent pénal poursuivi », analyse-t-il réfutant même toute justification à partir de la Convention de Mérida.
Selon nos confrères, Dr Boiré va même jusqu’à qualifier l’enrichissement illicite, prévu par l’article 163-bis de la loi n° 81-53 du 10 juillet 1981, « d’infraction vampirique ». « L’incrimination d’enrichissement illicite n’a pas sa place dans le code pénal, car elle ne lui est d’aucun apport bénéfique aux regards des exigences du procès équitable. S’il s’agit d’une normativité dont la substantialité est abyssale. Elle n’a que l’apparence d’une norme », se défend-il.
« Sur le plan des grandes classifications du droit pénal, l’on peut s’interroger s’il s’agit d’une infraction de commission signifiant le fait de s’enrichir de façon considérable, ou s’il s’agit plutôt d’une infraction d’omission, c’est-à -dire de justifier de l’enrichissement. Elle est donc un ovni juridique non identifié dont l’attraction est nuisible, préjudiciable sur l’agent pénal poursuivi », analyse-t-il réfutant même toute justification à partir de la Convention de Mérida.
Selon nos confrères, Dr Boiré va même jusqu’à qualifier l’enrichissement illicite, prévu par l’article 163-bis de la loi n° 81-53 du 10 juillet 1981, « d’infraction vampirique ». « L’incrimination d’enrichissement illicite n’a pas sa place dans le code pénal, car elle ne lui est d’aucun apport bénéfique aux regards des exigences du procès équitable. S’il s’agit d’une normativité dont la substantialité est abyssale. Elle n’a que l’apparence d’une norme », se défend-il.
