Le pouvoir Apr aura fort à faire pour décrocher le jackpot lors des prochaines législatives de juillet. Car les populations qui deviennent de plus en plus conscientes des enjeux souhaitent une Assemblée qui pourra refléter leurs aspirations au sein de l'Hémicycle. Alors qu'ils s'attendaient à une Assemblée de rupture après l'accession du Président Sall, les citoyens ont eu droit à une déception totale.
C'est pourquoi d'ailleurs, le bilan de cette 12ème législature avait, à l'unanimité, été jugé médiocre en 2017 par les parlementaires de la majorité, de l'opposition, de la société civile, et même le Sénégalais lambda. Tous s'étaient accordés pour décrier le fonctionnement de l'Assemblée nationale et les plus extrémistes l'avaient même qualifiée de la «plus nulle de l'histoire parlementaire du Sénégal».
La 13ème législature qui tire à sa fin n'aura pas fait mieux, avec des députés qui ne semblent toujours pas bien comprendre leur mission d’élus du Peuple. Laquelle mission consiste à représenter le peuple sénégalais, légiférer et contrôler l'action du gouvernement.
Malheureusement le constat est que l'Assemblée nationale a toujours failli à sa mission, car depuis la crise de 1962, elle est devenue une annexe de l'Exécutif qui la manipule à sa guise. Pour dire qu'hier comme aujourd'hui, les députés ne roulent que pour leurs intérêts et ceux de leur bienfaiteur. Que les lois qu'ils votent aillent à l'encontre des intérêts du peuple qu'ils sont censés représenter leur importe peu, l'essentiel pour eux étant de jouir des privilèges que leur confère leur statut. Mais, pour les prochaines législatives, les choses ne seront pas aussi faciles pour le pouvoir comme elles l'ont toujours été.
Le scrutin prévu cinq mois après les élections locales du 23 janvier qui ont consacré la défaite de la coalition au pouvoir dans plusieurs grandes villes dont Dakar, Ziguinchor, Thiès, Kaolack, entre autres, sera déterminant pour l'avenir du pouvoir. En tout cas la tâche ne sera guère aisée d'autant que le mouvement And Samm Jikko Yi, qui est en train de ratisser large, appelle tout simplement au vote sanction lors de ces élections de juillet. Lors de leur manifestation de dimanche dernier, ses membres ont invité les populations à une inscription massive sur les listes électorales pour les Législatives et exhorté les Sénégalais à sanctionner les députés qui ont rejeté la proposition de loi criminalisant l’homosexualité.
À leurs yeux, le meilleur moyen, c’est d’avoir leurs propres représentants à l’Assemblée nationale. «Comme les députés ne veulent pas faire ce que le peuple veut, nous Ànd Sàmm Jikko yi, nous allons constituer une liste de candidats députés, aller leur porter la concurrence lors des législatives prochaines», ont-ils laissé entendre non sans ajouter qu'ils vont les congédier et choisir d’autres députés. Un discours qui risque de ne pas tomber dans l'oreille de sourds et risque de faire très mal au pouvoir.
D'ailleurs, c'est conscient du danger que cela pouvait constituer pour la coalition au pouvoir que le chef de l’État avait reçu l'Association des Imams pour se plaindre des agissements d’And Samm Jikko yi, tout en les conviant à sillonner le pays pour aller faire du «tibb tank». Rupture ou continuité après ces législatives ? Réponse au soir du 31 juillet 2022. Rapporte Vipeoples .
C'est pourquoi d'ailleurs, le bilan de cette 12ème législature avait, à l'unanimité, été jugé médiocre en 2017 par les parlementaires de la majorité, de l'opposition, de la société civile, et même le Sénégalais lambda. Tous s'étaient accordés pour décrier le fonctionnement de l'Assemblée nationale et les plus extrémistes l'avaient même qualifiée de la «plus nulle de l'histoire parlementaire du Sénégal».
La 13ème législature qui tire à sa fin n'aura pas fait mieux, avec des députés qui ne semblent toujours pas bien comprendre leur mission d’élus du Peuple. Laquelle mission consiste à représenter le peuple sénégalais, légiférer et contrôler l'action du gouvernement.
Malheureusement le constat est que l'Assemblée nationale a toujours failli à sa mission, car depuis la crise de 1962, elle est devenue une annexe de l'Exécutif qui la manipule à sa guise. Pour dire qu'hier comme aujourd'hui, les députés ne roulent que pour leurs intérêts et ceux de leur bienfaiteur. Que les lois qu'ils votent aillent à l'encontre des intérêts du peuple qu'ils sont censés représenter leur importe peu, l'essentiel pour eux étant de jouir des privilèges que leur confère leur statut. Mais, pour les prochaines législatives, les choses ne seront pas aussi faciles pour le pouvoir comme elles l'ont toujours été.
Le scrutin prévu cinq mois après les élections locales du 23 janvier qui ont consacré la défaite de la coalition au pouvoir dans plusieurs grandes villes dont Dakar, Ziguinchor, Thiès, Kaolack, entre autres, sera déterminant pour l'avenir du pouvoir. En tout cas la tâche ne sera guère aisée d'autant que le mouvement And Samm Jikko Yi, qui est en train de ratisser large, appelle tout simplement au vote sanction lors de ces élections de juillet. Lors de leur manifestation de dimanche dernier, ses membres ont invité les populations à une inscription massive sur les listes électorales pour les Législatives et exhorté les Sénégalais à sanctionner les députés qui ont rejeté la proposition de loi criminalisant l’homosexualité.
À leurs yeux, le meilleur moyen, c’est d’avoir leurs propres représentants à l’Assemblée nationale. «Comme les députés ne veulent pas faire ce que le peuple veut, nous Ànd Sàmm Jikko yi, nous allons constituer une liste de candidats députés, aller leur porter la concurrence lors des législatives prochaines», ont-ils laissé entendre non sans ajouter qu'ils vont les congédier et choisir d’autres députés. Un discours qui risque de ne pas tomber dans l'oreille de sourds et risque de faire très mal au pouvoir.
D'ailleurs, c'est conscient du danger que cela pouvait constituer pour la coalition au pouvoir que le chef de l’État avait reçu l'Association des Imams pour se plaindre des agissements d’And Samm Jikko yi, tout en les conviant à sillonner le pays pour aller faire du «tibb tank». Rupture ou continuité après ces législatives ? Réponse au soir du 31 juillet 2022. Rapporte Vipeoples .