Les enseignants réclament une augmentation des indemnités logement


Rédigé le Jeudi 22 Mars 2018 à 18:45 | Lu 52 fois | 0 commentaire(s)



Au Sénégal, les perturbations dans le secteur de l'éducation se poursuivent avec un appel à la grève totale lancé mercredi 21 mars. Les dernières discussions entre les six principaux syndicats et les autorités sénégalaises se sont soldées par un échec après avoir buté sur l'indemnité de logement dont les syndicats réclament l'augmentation. Les grèves à répétition paralysent l'enseignement depuis plusieurs mois au Sénégal.


Les enseignants réclament une augmentation des indemnités logement
Aliou Dione, professeur d'histoire géographie à Dakar, habite avec sa famille dans un petit appartement d'un quartier populaire. C'est ce que son salaire d'enseignant lui permet de payer à Dakar. Alors cette semaine, il a décidé de participer au mouvement social et de faire grève. 

« Le salaire et l’indemnité, le tout réuni, ne permettent pas à l’enseignant de vivre de façon décente et cela impacte sur la qualité des enseignements et des apprentissages », explique-t-il. 

Depuis dix ans les indemnités de logement des enseignants n'ont pas augmenté. Elles sont de 60 000 francs CFA, et c'est selon les syndicats, insuffisant pour se loger dignement. Passer à 100 000 francs CFA d'indemnités mensuelles ; c'est ce que ces syndicats d'enseignants demandent. Les autorités elles proposent 75 000 francs CFA. 

« Nous sommes un pays sous-développé, il faut que tout le monde le comprenne. Nos ressources sont limitées et on ne peut pas aller au-delà de nos possibilités financières », affirme Mohamed Diagne, un responsable du ministère de l’Education. 

Le baccalauréat, le brevet de fin d'études moyennes et le certificat de fin d'étude élémentaire doivent se tenir comme prévu dans trois mois. Mais dans les établissements qui suivent le mouvement social, les élèves ont pris beaucoup de retard. Abdoulaye Fané, le président de l'Union nationale des parents d'élèves, craint une année blanche. « Nous comprenons le sentiment des syndicalistes mais à côté du droit de grève, il y a le droit à l’éducation que les syndicalistes doivent prendre en compte », a-t-il déclaré. 

Depuis quelques jours, ce sont les élèves eux-mêmes qui ont manifesté pour demander aux autorités et aux syndicats de trouver enfin une solution à la crise scolaire. 

Rfi
 
 


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