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La presse sénégalaise est sous pression


Rédigé le Mardi 6 Mai 2025 à 14:42 | Lu 69 fois | 0 commentaire(s)




La presse sénégalaise est sous pression

Alors que le secteur est économiques asphyxié, quelque 400 médias sénégalais ont reçu une notification de cessation immédiate de parution ou de diffusion.

La presse sénégalaise  est sous pression depuis l’arrivée au pouvoir des nouveaux dirigeants. En un an, les médias du pays ont du mal à continuer à se financer. Ils dénoncent une trop forte pression fiscale et le gel des contrats publicitaires avec les entreprises publiques. Mais ce qui a suscité une vague de colère chez les journalistes sénégalais ces derniers jours, c’est une notification de cessation immédiate de parution ou de diffusion à environ 400 médias au Sénégal.

La rédaction du quotidien l’Indépendant situé à la Médina à Dakar n’a quant à elle pas encore reçu cette notification mais craint aussi de devoir fermer ses portes.

Elhadji Cheikhou Oumar Lo, l’administrateur du Groupe GL Média, éditeur de ce quotidien, explique qu’« en principe, le journal va paraître mais il ne sera pas dans les kiosques. On n’a pas encore reçu de notification. On continue d’éditer en version PDF, en attendant. Et puis, on fait même du télétravail parce qu’on est obligé de se conformer à la situation Â».

 

Des médias qui peinent à être rentables

Le quotidien l’Indépendant publie donc ses articles en version numérique sur son site Internet. Depuis un an, et avec un personnel réduit à neuf employés, il peine toujours à honorer ses engagements.

Le passif est lourd, explique Elhadji Cheikhou Oumar Lo. Il craint qu’à l’instar des autres médias interdits d’activités, il pourrait lui être notifié aussi, un défaut de dépôt légal, d’impression et de présence effective dans les kiosques. Ce qui va à l’encontre du nouveau Code de la presse.

Selon lui, Â« si on a adopté cette posture, cette initiative depuis un an, c’est parce que c’était un peu difficile. Aujourd’hui, les imprimeries, tu leur dois beaucoup de millions parce que l’impression se paie quotidiennement. On n’a un problème de viabilité économique au Sénégal avec les médias. La seule chose qu’on nous reproche, c’est le manque d’impression du journal, son absence dans les kiosques au Sénégal et un problème de dépôt légal. Nous attendons que les nouveaux tenants du pouvoir accompagnent les entreprises de presse. Nous ne sommes pas contre l’assainissement de la presse Â».

Ecoutez le reportage à Dakar…

 
02:11
 

 

Une presse asphyxiée

Economiquement asphyxiée, la presse sénégalaise est menacée dans son existence, regrette le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne et coordonnateur de la Coordination des associations de la presse.

« Nous ne refusons pas la régulation, explique Ibrahima Lissa Faye. Nous ne refusons pas un assainissement du secteur. Mais dans la réalité, cela doit se faire suivant un dialogue et des concertations, au moins sur la base des conclusions des assises que nous avions proposées Â».

Pour le moment, 381 entreprises de presse sont interdites d’activité pour non-conformité au code de la presse au Sénégal, selon la Coordination des associations de la presse.

Dans un communiqué, le Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) informe que ses avocats ont déposé le 2 mai un recours en référé à la Cour suprême pour suspendre les ordres de « cessation immédiate de parution ou de diffusion Â».



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