Il y a 25 ans, Amadou Hampâté Bâ mourrait à Abidjan. Ce conteur, écrivain ethnologue était une figure majeure de la culture africaine. Pour célébrer son œuvre en cette date anniversaire, plusieurs manifestations ont lieu à Abidjan avec notamment, mercredi 11 mai, une journée de sensibilisation auprès des jeunes élèves de différents lycées et collèges de la capitale économique ivoirienne.
Devant la fondation Amadou Hampâté Bâ, les petits Ivoiriens du lycée Lamartine ou du collège d'Abengourou sont heureux. Heureux de savoir et de pouvoir dire qui est ce Malien mort il y a 25 ans à Abidjan. Cet homme qui a imprimé de son verbe et de sa plume l'une des pages majeures de la culture africaine.
Marielle Tagbé, professeur de littérature au lycée Lamartine, a dirigé les travaux d'élèves qui ont écrit des contes inspirés de l'œuvre d'Amadou Hampâté Bâ : « On a travaillé sur la réécriture de " Il n’y a pas de petites querelles ". Il y a dix contes écrits à dix mains, avec quatre CM2, cinq sixièmes et un élève de première L. On les aide à comprendre l’œuvre et l’idée. Ils arrivent à se l’approprier… »
Arthur, 9 ans, est en classe de CM1 à Abengourou, à 200 km d'Abidjan. « Nous aussi, dit-il, quand nous serons grands, nous voudrons devenir des écrivains et écrire des contes. Parce que ça fait que tout le monde sait lire et écrire. Ça instruit les élèves et ça fait qu’eux aussi, ils pourront être écrivains plus tard ».
Tandis qu'on célèbre la mort d'un vieil homme à Abidjan, bientôt à Abengourou il y aura peut-être un conteur et donc une bibliothèque qui va renaître, riche du savoir transmis par Amadou Hampâté Bâ.
Devant la fondation Amadou Hampâté Bâ, les petits Ivoiriens du lycée Lamartine ou du collège d'Abengourou sont heureux. Heureux de savoir et de pouvoir dire qui est ce Malien mort il y a 25 ans à Abidjan. Cet homme qui a imprimé de son verbe et de sa plume l'une des pages majeures de la culture africaine.
Marielle Tagbé, professeur de littérature au lycée Lamartine, a dirigé les travaux d'élèves qui ont écrit des contes inspirés de l'œuvre d'Amadou Hampâté Bâ : « On a travaillé sur la réécriture de " Il n’y a pas de petites querelles ". Il y a dix contes écrits à dix mains, avec quatre CM2, cinq sixièmes et un élève de première L. On les aide à comprendre l’œuvre et l’idée. Ils arrivent à se l’approprier… »
Arthur, 9 ans, est en classe de CM1 à Abengourou, à 200 km d'Abidjan. « Nous aussi, dit-il, quand nous serons grands, nous voudrons devenir des écrivains et écrire des contes. Parce que ça fait que tout le monde sait lire et écrire. Ça instruit les élèves et ça fait qu’eux aussi, ils pourront être écrivains plus tard ».
Tandis qu'on célèbre la mort d'un vieil homme à Abidjan, bientôt à Abengourou il y aura peut-être un conteur et donc une bibliothèque qui va renaître, riche du savoir transmis par Amadou Hampâté Bâ.