Sous le mot d’ordre « Justice pour nos martyrs », une marche citoyenne a rassemblé samedi, un large public à Dakar. Sur les pancartes, un message clair : « Nous refusons le silence. Nous refusons l’oubli. »
Le député Guy Marius Sagna a exprimé la « solidarité de l’Assemblée nationale », prévenant : « Sans justice, l’exécutif n’aura pas de paix ». Plusieurs figures de la société civile et proches des victimes ont dénoncé les lenteurs judiciaires et le risque d’impunité.
Des manifestants comme Oustaz Assane Seck et Arobase ont insisté sur la nécessité de poursuivre la lutte, affirmant que « le peuple est pressé » et que « certaines blessures ne disparaissent jamais ».
La mémoire des jeunes tués lors des manifestations – Cheikh Diop (17 ans), Cheikh Coly (20 ans), Famara Diedhiou (20 ans) et Pape Sidy Mbaye (10 ans) – a été particulièrement honorée.
Certains, à l’image de Cheikh Mohamed Moyenga de Pastef Médina, ont brandi la menace d’un boycott électoral si justice n’est pas rendue. « Nous ne sortirons pas pour faire campagne tant que nos martyrs ne seront pas honorés », a-t-il averti.
La marche a révélé une colère persistante et une exigence de vérité, qui pèsent désormais sur l’agenda politique du nouveau régime.
Le député Guy Marius Sagna a exprimé la « solidarité de l’Assemblée nationale », prévenant : « Sans justice, l’exécutif n’aura pas de paix ». Plusieurs figures de la société civile et proches des victimes ont dénoncé les lenteurs judiciaires et le risque d’impunité.
Des manifestants comme Oustaz Assane Seck et Arobase ont insisté sur la nécessité de poursuivre la lutte, affirmant que « le peuple est pressé » et que « certaines blessures ne disparaissent jamais ».
La mémoire des jeunes tués lors des manifestations – Cheikh Diop (17 ans), Cheikh Coly (20 ans), Famara Diedhiou (20 ans) et Pape Sidy Mbaye (10 ans) – a été particulièrement honorée.
Certains, à l’image de Cheikh Mohamed Moyenga de Pastef Médina, ont brandi la menace d’un boycott électoral si justice n’est pas rendue. « Nous ne sortirons pas pour faire campagne tant que nos martyrs ne seront pas honorés », a-t-il averti.
La marche a révélé une colère persistante et une exigence de vérité, qui pèsent désormais sur l’agenda politique du nouveau régime.
