
Deux figures actives des réseaux sociaux, connues pour leur proximité avec le parti Pastef, ont été placées sous mandat de dépôt et seront jugées ce jeudi par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Azoura Fall (35 ans) et El Hadji Ousseynou Kairé (32 ans), sont poursuivis pour « propos contraires aux bonnes mœurs », à la suite de la diffusion de vidéos contenant des insultes à l’encontre de l’ancien président de la République, Macky Sall.
Interpellés et placés en garde-à -vue à la Direction spéciale de la Cybersécurité (Dsc), les deux influenceurs ont été déférés puis inculpés en début de semaine. La procédure fait suite à la publication de contenus virulents sur TikTok, largement relayés sur les réseaux sociaux, dans lesquels des propos injurieux ont été proférés contre l’ex-chef de l’État. D’après les informations rapportées par le journal "Libération", Azoura Fall a tenté de contextualiser ses propos devant les enquêteurs. Il affirme que la vidéo en question date de neuf mois et aurait été extraite d’un live TikTok.
À l’en croire, ses paroles n’étaient pas préméditées mais constituaient une réaction spontanée à des insultes adressées aux partisans de Pastef par des comptes anonymes. Il soutient également que la vidéo n’a pas été publiée par lui, pointant du doigt Me Moussa Diop, ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk et figure politique, qu’il accuse de l’avoir transmise à l’activiste Kalifone depuis Paris. Une plainte aurait d’ailleurs été déposée contre ce dernier. Azoura Fall a également invoqué un traumatisme psychologique pour justifier la nature de ses propos. Il dit souffrir de séquelles liées à une incarcération sous le précédent régime, qui aurait gravement altéré sa santé mentale.
Une attestation médicale, datée du 19 octobre 2023 et délivrée en milieu carcéral, mentionnerait des « troubles psychiatriques », toujours selon "Libération". De son côté, El Hadji Ousseynou Kairé a reconnu les faits, tout en exprimant des regrets. Il explique avoir agi « sous l’emprise de la colère », après avoir été informé d’une « descente musclée des forces de l’ordre » dans le domicile familial de son ami Azoura Fall, à Paoskoto. Cette opération aurait fortement marqué le jeune homme, le poussant à réagir de manière excessive sur les réseaux sociaux. Le procès, prévu ce jeudi au tribunal de Dakar, s’annonce particulièrement suivi.
Senenews.com
Interpellés et placés en garde-à -vue à la Direction spéciale de la Cybersécurité (Dsc), les deux influenceurs ont été déférés puis inculpés en début de semaine. La procédure fait suite à la publication de contenus virulents sur TikTok, largement relayés sur les réseaux sociaux, dans lesquels des propos injurieux ont été proférés contre l’ex-chef de l’État. D’après les informations rapportées par le journal "Libération", Azoura Fall a tenté de contextualiser ses propos devant les enquêteurs. Il affirme que la vidéo en question date de neuf mois et aurait été extraite d’un live TikTok.
À l’en croire, ses paroles n’étaient pas préméditées mais constituaient une réaction spontanée à des insultes adressées aux partisans de Pastef par des comptes anonymes. Il soutient également que la vidéo n’a pas été publiée par lui, pointant du doigt Me Moussa Diop, ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk et figure politique, qu’il accuse de l’avoir transmise à l’activiste Kalifone depuis Paris. Une plainte aurait d’ailleurs été déposée contre ce dernier. Azoura Fall a également invoqué un traumatisme psychologique pour justifier la nature de ses propos. Il dit souffrir de séquelles liées à une incarcération sous le précédent régime, qui aurait gravement altéré sa santé mentale.
Une attestation médicale, datée du 19 octobre 2023 et délivrée en milieu carcéral, mentionnerait des « troubles psychiatriques », toujours selon "Libération". De son côté, El Hadji Ousseynou Kairé a reconnu les faits, tout en exprimant des regrets. Il explique avoir agi « sous l’emprise de la colère », après avoir été informé d’une « descente musclée des forces de l’ordre » dans le domicile familial de son ami Azoura Fall, à Paoskoto. Cette opération aurait fortement marqué le jeune homme, le poussant à réagir de manière excessive sur les réseaux sociaux. Le procès, prévu ce jeudi au tribunal de Dakar, s’annonce particulièrement suivi.
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