
La présidente du Parti réconciliation nationale pour l'unité africaine (Rnua), Ndèla Madior Diouf, par ailleurs, Conseillère municipale à la mairie de la commune de Fimela (département de Fatick), de la coalition « Wallu », a dénoncé la non applicabilité de la loi sur la parité en vigueur au Sénégal dans beaucoup de communes de villes et dans les zones rurales durant l’installation des maires et de leurs adjoints. Selon elle, des postes ont été volés aux femmes par des hommes, en refusant de respecter la parité. « Si le maire est un homme, le premier adjoint doit être impérativement une femme », a fait savoir la présidente du Parti réconciliation nationale pour l’unité africaine. Pour elle, cela démontre que « la parité a été piétinée, biaisée au Sénégal ». « Ce quis’est passé durant l’installation des maires et de leurs adjoints n’est qu’un hold up électoral. Ce que je dénonce fermement », insiste-t-elle. Raison pour laquelle, elle a appelé, samedi dernier, lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti à ce que « le vote soit refait ». D’après Ndéla Madior Diouf, même à Dakar elle n’est pas respectée, car le premier adjoint au maire est un homme à la place d’une femme. « À Guédiawaye, Ziguinchor et d’autres villes, c’est pareil », a-t-elle fait part. Ce qui montre, selon toujours cette dernière que « les femmes ne sont pas respectées dans ce pays pour desraisons pécuniaires ». Elle en a profité pour dénoncer la complicité des préfets etsous-préfets qui, dit-elle « est manifeste » dans cette procédure. « Pourquoi le silence coupable des préfets et souspréfets ? Ils sont tous complices partout où il y a des hommes à la place des femmes », s’est-elle indignée. Avant d’ajouter : « je dénonce cette forfaiture et j’exhorte à libérer la place des femmes ». Elle interpelle le chef de l’État Macky Sall, et le ministre de l'Intérieur, Antoine Diom pour que cette affaire soit tranchée le plus rapidement possible. Dans d’autres localités, révèle Ndéla Madior Diouf, « ce sont des personnes qui ne savent ni lire, ni écrire, qui sont choisies au détriment des plus méritants pour empêcher certains conseillers de pas