M. Vaz a ainsi renvoyé la balle dans le camp de sa formation, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), dont le chef, son ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, l'invitait plutôt à dissoudre le Parlement et convoquer des élections anticipées.
"J'ai pris une décision qui responsabilise les partis politiques en leur donnant l'occasion de prouver qu'ils placent l'intérêt supérieur de la Nation et du peuple au-dessus de leurs intérêts personnels ou de groupe ou de parti", a-t-il déclaré dans cette allocution retransmise par les radios et télévisions.
"Il reviendra au parti qui a remporté les élections législatives la responsabilité de proposer un gouvernement capable de mériter la confiance de la majorité parlementaire", a dit le président Vaz, en référence au PAIGC.
Le parti au pouvoir a entamé une réunion pour décider des suites à donner à cette annonce. Les ministères ont été placés sous le contrôle des forces de sécurité, selon des témoins et des sources de sécurité.
Le chef de l'Etat a expliqué avoir choisi entre trois options pour surmonter la crise: un remaniement en profondeur du gouvernement dirigé depuis septembre 2015 par Carlos Correia, un vétéran du PAIGC, des élections anticipées, ou la formation d'un nouveau gouvernement.
"Les élections législatives anticipées ne sont pas un moyen adéquat pour résoudre les problèmes de discipline, de cohésion et d'unité interne des partis politiques", a-t-il affirmé.
La crise a éclaté en août 2015 lors du limogeage par M. Vaz de M. Pereira, son Premier ministre depuis quatorze mois, décision rejetée par le PAIGC. D'après leurs entourages, les deux hommes ne s'entendaient pas sur la manière de diriger le pays, notamment au sujet de la corruption.
Elle a semblé se régler avec la nomination de M. Correia, sur proposition du PAIGC, avant de se rallumer lors de l'échec de la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre en décembre, en raison de l'abstention de 15 députés frondeurs, qui ont depuis été exclus du parti, désormais privé de majorité parlementaire.
La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d'environ 1,6 million d'habitants, a connu de nombreuses tentatives de coups d'Etat, réussies ou manquées, dans lesquelles les militaires ont généralement joué un rôle prépondérant.
slateafrique
"J'ai pris une décision qui responsabilise les partis politiques en leur donnant l'occasion de prouver qu'ils placent l'intérêt supérieur de la Nation et du peuple au-dessus de leurs intérêts personnels ou de groupe ou de parti", a-t-il déclaré dans cette allocution retransmise par les radios et télévisions.
"Il reviendra au parti qui a remporté les élections législatives la responsabilité de proposer un gouvernement capable de mériter la confiance de la majorité parlementaire", a dit le président Vaz, en référence au PAIGC.
Le parti au pouvoir a entamé une réunion pour décider des suites à donner à cette annonce. Les ministères ont été placés sous le contrôle des forces de sécurité, selon des témoins et des sources de sécurité.
Le chef de l'Etat a expliqué avoir choisi entre trois options pour surmonter la crise: un remaniement en profondeur du gouvernement dirigé depuis septembre 2015 par Carlos Correia, un vétéran du PAIGC, des élections anticipées, ou la formation d'un nouveau gouvernement.
"Les élections législatives anticipées ne sont pas un moyen adéquat pour résoudre les problèmes de discipline, de cohésion et d'unité interne des partis politiques", a-t-il affirmé.
La crise a éclaté en août 2015 lors du limogeage par M. Vaz de M. Pereira, son Premier ministre depuis quatorze mois, décision rejetée par le PAIGC. D'après leurs entourages, les deux hommes ne s'entendaient pas sur la manière de diriger le pays, notamment au sujet de la corruption.
Elle a semblé se régler avec la nomination de M. Correia, sur proposition du PAIGC, avant de se rallumer lors de l'échec de la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre en décembre, en raison de l'abstention de 15 députés frondeurs, qui ont depuis été exclus du parti, désormais privé de majorité parlementaire.
La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d'environ 1,6 million d'habitants, a connu de nombreuses tentatives de coups d'Etat, réussies ou manquées, dans lesquelles les militaires ont généralement joué un rôle prépondérant.
slateafrique