Carlos Correia - Premier ministre de la Guinée Bissau
Le Premier ministre Bissau-guinéen, Carlos Correia, proche de Domingos Simões Pereira, a « conseillé au président de réfléchir mûrement avant de dissoudre le gouvernement », a-t-il déclaré mardi devant la presse.
Des responsables de deux formations de la majorité, le parti de la convergence démocratique (PCD) et l’Union pour le changement (UM), ont également déconseillé au Président de dissoudre le gouvernement. Selon l’ancien ministre Agnelo Regala (UM) le président était très clair et sans détour : « il nous a informés qu’il dissoudra le gouvernement pour mettre en place un gouvernement d’initiative présidentielle ». « Nous lui avons déconseillé cela. S’il persistait, il enfreindrait la Constitution, a ajouté Antonio Regala.
« Nous lui avons suggéré plutôt de former un gouvernement dirigé par le PAIGC et qui intègre des députés frondeurs de ce parti ainsi des formations de la majorité et de l’opposition », a pour sa part affirmé Victor Mandinga, député et chef du PCD.
À la sortie des discussions, Domingos Simoes Pereira a réitéré l’appel, lancé en avril par le PAIGC, à conserver le gouvernement mais à dissoudre le Parlement et organiser des élections présidentielle et législatives anticipées. Un appel déjà rejeté par le président Vaz le 19 avril lors d’une intervention devant les députés.
Des responsables de deux formations de la majorité, le parti de la convergence démocratique (PCD) et l’Union pour le changement (UM), ont également déconseillé au Président de dissoudre le gouvernement. Selon l’ancien ministre Agnelo Regala (UM) le président était très clair et sans détour : « il nous a informés qu’il dissoudra le gouvernement pour mettre en place un gouvernement d’initiative présidentielle ». « Nous lui avons déconseillé cela. S’il persistait, il enfreindrait la Constitution, a ajouté Antonio Regala.
« Nous lui avons suggéré plutôt de former un gouvernement dirigé par le PAIGC et qui intègre des députés frondeurs de ce parti ainsi des formations de la majorité et de l’opposition », a pour sa part affirmé Victor Mandinga, député et chef du PCD.
À la sortie des discussions, Domingos Simoes Pereira a réitéré l’appel, lancé en avril par le PAIGC, à conserver le gouvernement mais à dissoudre le Parlement et organiser des élections présidentielle et législatives anticipées. Un appel déjà rejeté par le président Vaz le 19 avril lors d’une intervention devant les députés.