France: Plusieurs victimes dans une attaque au couteau à Nice, l'auteur interpellé


Rédigé le Jeudi 29 Octobre 2020 à 13:53 | Lu 754 fois | 0 commentaire(s)



Trois personnes sont mortes ce jeudi matin dans une attaque à l'église Notre-Dame, selon un porte-parole de la police nationale. Plusieurs autres personnes ont été blessées. L'auteur de l'agression a été blessé et interpellé, selon la même source. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a organisé une réunion de crise place Beauvau à Paris. Le parquet antiterroriste a été saisi de l'enquete.


Trois personnes ont été tuées, dont au moins une égorgée, et plusieurs blessées ce jeudi matin à Nice lors d'une attaque au couteau dont l'auteur a été interpellé par la police, selon un nouveau bilan de source policière. Deux personnes, un homme et une femme, ont été tuées dans l'église Notre-Dame et une troisième, sérieusement blessée, est décédée dans un bar proche où elle s'était réfugiée.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Réunion de crise au ministère de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a organisé une « réunion de crise » à Paris à laquelle était annoncé en fin de matinée le président de la République. Emmanuel Macron se rendra ensuite à Nice.

Le Premier ministre Jean Castex a quitté l'Assemblée nationale où il était venu préciser les dispositions décidées pour la mise en place du reconfinement, pour se rendre également à la cellule de crise place Beauvau.
« Je ne peux, une nouvelle fois dans les circonstances très difficiles que notre pays traverse, dans les épreuves qu'il subit, qu'appeler l'ensemble de la représentation nationale à l'unité et à la cohésion », a dit le chef du gouvernement aux députés.

À l'Assemblée nationale, une minute de silence a été observée en solidarité avec les victimes et leurs proches, à la demande de Richard Ferrand, le président de l’Assemblée et en présence du Premier ministre.

« Législation de guerre » (Marine Le Pen) et « sang-froid » (Jean-Luc Mélenchon)

Le débat sur le reconfinement s'en est trouvé torpillé, alors que les députés étaient sous le choc. Marine Le Pen est rapidement venue parler aux journalistes. La présidente du Rassemblement national, sans concession avec le gouvernement, moins de deux semaines après la décapitation d'un enseignant, Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.

« Pas une semaine ne passe sans que les Français tremblent de voir ces ignominies se produire sur notre territoire, a affirmé Marine Le Pen. Je ne sais pas combien d'attentats il sera nécessaire pour que le gouvernement prenne conscience que nous avons besoin de nous doter d'une législation de guerre, pour répondre à la guerre qui nous est menée, mais j'espère que cette prise de conscience se fera le plus vite possible. »

Autre tonalité chez la France insoumise. Jean-Luc Mélenchon appelle tout le monde « au sang-froid » : « Il faut que tout le monde se domine et donc il ne faut parler et agir que pour conforter le sang-froid et l'expression mesurée de la compassion et de la solidarité, et retenir l'irrationnel qui pourrait emporter tout. »

« Trop c'est trop, il est temps maintenant que la France s'exonère des lois de la paix pour anéantir définitivement l'islamo-fascisme de notre territoire », a lancé de son côté, Christian Estrosi. Le maire de Nice demande que « toutes les églises soient mises sous surveillance ou fermées, ainsi que tous les autres lieux de culte de la ville ».







Rfi



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