« J’ai récemment pris l’engagement de donner toute ma fortune dans les 20 prochaines années. La majorité de ces fonds sera consacrée à vous aider à relever les défis ici, en Afrique », a déclaré Bill Gates dans son discours.
Selon le communiqué reçu, le président de la Fondation Gates a appelé les dirigeants africains à tirer parti de l’innovation et des partenariats pour accélérer les progrès sanitaires et économiques, malgré les obstacles croissants tels que la baisse de l’aide internationale. Il a insisté sur le rôle clé que doivent jouer le leadership local et l’ingéniosité africaine pour bâtir un avenir plus prospère sur le continent.
Trois objectifs majeurs pour une transformation durable
Gates a réaffirmé que la Fondation concentre désormais son action sur trois axes prioritaires :
1. L’élimination des décès évitables de mères et d’enfants ;
2. La lutte contre les maladies infectieuses mortelles ;
3. La sortie durable de la pauvreté pour des millions de personnes.
À l’issue de cette période de 20 ans, la Fondation Gates prévoit de cesser ses activités, après avoir mobilisé des ressources inédites au service du développement humain.
Un soutien accru aux systèmes de santé primaires
L’accent a été mis sur les soins de santé primaires, que Gates considère comme « l’investissement ayant le plus grand impact sur la santé et le bien-être ». Il a notamment évoqué l’importance cruciale de la nutrition maternelle et infantile, soulignant qu’un bon départ dans les quatre premières années de vie peut transformer l’avenir d’un enfant.
Il a cité en exemple plusieurs pays africains comme l’Éthiopie, le Rwanda, le Zimbabwe ou encore le Nigeria, qui démontrent des avancées concrètes grâce à un leadership audacieux et des solutions innovantes, telles que l’utilisation des données pour réduire la mortalité infantile ou encore le recours à l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer les services médicaux.
L’IA, levier d’avenir pour l’Afrique
Gates a salué le dynamisme de la jeunesse africaine dans l’adoption des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle. Il a évoqué le Rwanda, où des échographies assistées par IA permettent déjà d’identifier précocement les grossesses à risque, sauvant potentiellement des vies. « L’Afrique a sauté l’étape de la banque traditionnelle avec le mobile banking. Elle peut faire de même avec l’IA, notamment dans les soins primaires », a-t-il estimé.
Une tournée pour ancrer les engagements
Le discours de Gates s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine, avec des étapes en Éthiopie et au Nigeria. En Éthiopie, il a échangé avec le Premier ministre Abiy Ahmed sur les réformes en cours et la résilience du pays face à la contraction de l’aide mondiale. Il a également rencontré l’Institut éthiopien de santé publique pour discuter d’une initiative nationale d’enrichissement du sel.
Au Nigeria, Gates doit rencontrer le président Bola Ahmed Tinubu et participer à l’événement Goalkeepers Nigeria, dédié à l’innovation en santé. Il y échangera avec des chercheurs et partenaires impliqués dans l’élaboration de la stratégie nationale sur l’IA.
Des voix africaines saluent l’engagement
Plusieurs personnalités africaines ont salué la vision à long terme de Bill Gates. La militante Graça Machel a souligné « l’importance de partenariats durables » et salué « le respect du leadership africain » incarné par l’engagement de Gates.
De son côté, la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a rappelé que les progrès en santé en Afrique sont le fruit « de communautés résilientes, d’un leadership gouvernemental fort et de partenariats efficaces ».
Deux décennies de résultats tangibles
Depuis plus de 20 ans, la Fondation Gates œuvre aux côtés de partenaires africains pour renforcer les systèmes de santé, développer des vaccins et favoriser l’innovation. Son action a déjà permis de sauver plus de 80 millions de vies, notamment à travers Gavi et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Aujourd’hui dirigée par Mark Suzman depuis Seattle, la Fondation reste guidée par une conviction simple, rappelée en conclusion par Bill Gates : « Chaque vie a une valeur égale, et chacun mérite une chance de mener une vie saine et productive. »
Selon le communiqué reçu, le président de la Fondation Gates a appelé les dirigeants africains à tirer parti de l’innovation et des partenariats pour accélérer les progrès sanitaires et économiques, malgré les obstacles croissants tels que la baisse de l’aide internationale. Il a insisté sur le rôle clé que doivent jouer le leadership local et l’ingéniosité africaine pour bâtir un avenir plus prospère sur le continent.
Trois objectifs majeurs pour une transformation durable
Gates a réaffirmé que la Fondation concentre désormais son action sur trois axes prioritaires :
1. L’élimination des décès évitables de mères et d’enfants ;
2. La lutte contre les maladies infectieuses mortelles ;
3. La sortie durable de la pauvreté pour des millions de personnes.
À l’issue de cette période de 20 ans, la Fondation Gates prévoit de cesser ses activités, après avoir mobilisé des ressources inédites au service du développement humain.
Un soutien accru aux systèmes de santé primaires
L’accent a été mis sur les soins de santé primaires, que Gates considère comme « l’investissement ayant le plus grand impact sur la santé et le bien-être ». Il a notamment évoqué l’importance cruciale de la nutrition maternelle et infantile, soulignant qu’un bon départ dans les quatre premières années de vie peut transformer l’avenir d’un enfant.
Il a cité en exemple plusieurs pays africains comme l’Éthiopie, le Rwanda, le Zimbabwe ou encore le Nigeria, qui démontrent des avancées concrètes grâce à un leadership audacieux et des solutions innovantes, telles que l’utilisation des données pour réduire la mortalité infantile ou encore le recours à l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer les services médicaux.
L’IA, levier d’avenir pour l’Afrique
Gates a salué le dynamisme de la jeunesse africaine dans l’adoption des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle. Il a évoqué le Rwanda, où des échographies assistées par IA permettent déjà d’identifier précocement les grossesses à risque, sauvant potentiellement des vies. « L’Afrique a sauté l’étape de la banque traditionnelle avec le mobile banking. Elle peut faire de même avec l’IA, notamment dans les soins primaires », a-t-il estimé.
Une tournée pour ancrer les engagements
Le discours de Gates s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine, avec des étapes en Éthiopie et au Nigeria. En Éthiopie, il a échangé avec le Premier ministre Abiy Ahmed sur les réformes en cours et la résilience du pays face à la contraction de l’aide mondiale. Il a également rencontré l’Institut éthiopien de santé publique pour discuter d’une initiative nationale d’enrichissement du sel.
Au Nigeria, Gates doit rencontrer le président Bola Ahmed Tinubu et participer à l’événement Goalkeepers Nigeria, dédié à l’innovation en santé. Il y échangera avec des chercheurs et partenaires impliqués dans l’élaboration de la stratégie nationale sur l’IA.
Des voix africaines saluent l’engagement
Plusieurs personnalités africaines ont salué la vision à long terme de Bill Gates. La militante Graça Machel a souligné « l’importance de partenariats durables » et salué « le respect du leadership africain » incarné par l’engagement de Gates.
De son côté, la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a rappelé que les progrès en santé en Afrique sont le fruit « de communautés résilientes, d’un leadership gouvernemental fort et de partenariats efficaces ».
Deux décennies de résultats tangibles
Depuis plus de 20 ans, la Fondation Gates œuvre aux côtés de partenaires africains pour renforcer les systèmes de santé, développer des vaccins et favoriser l’innovation. Son action a déjà permis de sauver plus de 80 millions de vies, notamment à travers Gavi et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Aujourd’hui dirigée par Mark Suzman depuis Seattle, la Fondation reste guidée par une conviction simple, rappelée en conclusion par Bill Gates : « Chaque vie a une valeur égale, et chacun mérite une chance de mener une vie saine et productive. »
