L ’éternelle équation inadéquation formation-emploi considérée comme l’un des principaux défis est un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics à résorber la problématique de l’emploi des jeunes.
Avant-hier, , à Dakar, lors du Forum Libéral de Dialogue Politique portant sur le thème : «Perspectives économiques post-Covid au Sénégal : Quels programmes et plans d’actions pour l’employabilité et l’entreprenariat ?», la question formation-emploi a été pointée comme principal obstacle à l’employabilité des jeunes.
Débattant sur le panel : «Insertion professionnelle des jeunes dans le secteur privé et adéquation entre la formation et les besoins du marché », l’économiste Abdou Kane, chef du département des sciences économiques et gestion à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a d’emblée relevé le difficile contexte de conjoncture internationale de ces dernières années, aggravée par la crise sanitaire qui esseule l’économie mondiale depuis 2 ans.
«Il est très difficile d’avoir un parcours d’insertion cohérent». En clair, «les jeunes sont obligés de jeter toutes les occasions qui se présentent pour s’insérer», dira-t-il.
Face à cette difficulté, dira-il : «il faut une bonne coordination de toutes les initiatives prises et mises en œuvre par le gouvernement pour apporter des réponses appropriées à cette question». Il dit constater que toutes les agences et structures en place sont différemment outillées en moyens financiers.
Celles qui sont moins loties en moyens financiers sont les plus en vue et les plus courues. Et, les moins connues sont les plus dotées. Donc, il faut corriger ce déséquilibre financier pour répondre aux besoins d’emploi des jeunes en déperdition». L’autre élément et pas des moindres, c’est l’adaptabilité au marché du travail qui permet une plus grande productivité.
A ce sujet il dira : «les marchés qui disposent des talents les plus adaptables sont plus efficaces et atteignent une plus grande productivité. Un meilleur alignement des talents entre l’employeur et l’employé aboutit à un meilleur retour sur investissement dans les organisations».
Sa codébitrice Mariétou Diouf, opératrice dans la transformation de produits naturels en Afrique de souligner que le secteur privé a bel et bien besoin de jeunes compétents, dynamiques pour répondre au besoin du marché. Selon elle : «les profils ne sont pas forcément adaptés au besoin du secteur privé».
Elle ajoute : «ils sont nombreux à avoir un diplôme universitaire et/ou professionnel cherchant de l’emploi sans avoir fait le moindre stage dans une entreprise. Et ceci est de loin insuffisant pour apporter de la productivité à l’entreprise».
Or, ce que recherche l’entreprise, c’est la productivité qui passe nécessairement par des hommes compétents. Une entreprise a un business plan qu’«elle déroule pour atteindre ses objectifs de croissance». Sous ce rapport, «elle ne pas recrute une personne qui n’a pas la moindre expérience dans le domaine recherché. Aucune entreprise sérieuse ne peut faire une telle chose », a-t-elle dit.
Donc, «il faut des formations adaptées à l’employabilité et à l’entreprenariat des jeunes», rajoute-elle.
Sud Quotidien
Avant-hier, , à Dakar, lors du Forum Libéral de Dialogue Politique portant sur le thème : «Perspectives économiques post-Covid au Sénégal : Quels programmes et plans d’actions pour l’employabilité et l’entreprenariat ?», la question formation-emploi a été pointée comme principal obstacle à l’employabilité des jeunes.
Débattant sur le panel : «Insertion professionnelle des jeunes dans le secteur privé et adéquation entre la formation et les besoins du marché », l’économiste Abdou Kane, chef du département des sciences économiques et gestion à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a d’emblée relevé le difficile contexte de conjoncture internationale de ces dernières années, aggravée par la crise sanitaire qui esseule l’économie mondiale depuis 2 ans.
«Il est très difficile d’avoir un parcours d’insertion cohérent». En clair, «les jeunes sont obligés de jeter toutes les occasions qui se présentent pour s’insérer», dira-t-il.
Face à cette difficulté, dira-il : «il faut une bonne coordination de toutes les initiatives prises et mises en œuvre par le gouvernement pour apporter des réponses appropriées à cette question». Il dit constater que toutes les agences et structures en place sont différemment outillées en moyens financiers.
Celles qui sont moins loties en moyens financiers sont les plus en vue et les plus courues. Et, les moins connues sont les plus dotées. Donc, il faut corriger ce déséquilibre financier pour répondre aux besoins d’emploi des jeunes en déperdition». L’autre élément et pas des moindres, c’est l’adaptabilité au marché du travail qui permet une plus grande productivité.
A ce sujet il dira : «les marchés qui disposent des talents les plus adaptables sont plus efficaces et atteignent une plus grande productivité. Un meilleur alignement des talents entre l’employeur et l’employé aboutit à un meilleur retour sur investissement dans les organisations».
Sa codébitrice Mariétou Diouf, opératrice dans la transformation de produits naturels en Afrique de souligner que le secteur privé a bel et bien besoin de jeunes compétents, dynamiques pour répondre au besoin du marché. Selon elle : «les profils ne sont pas forcément adaptés au besoin du secteur privé».
Elle ajoute : «ils sont nombreux à avoir un diplôme universitaire et/ou professionnel cherchant de l’emploi sans avoir fait le moindre stage dans une entreprise. Et ceci est de loin insuffisant pour apporter de la productivité à l’entreprise».
Or, ce que recherche l’entreprise, c’est la productivité qui passe nécessairement par des hommes compétents. Une entreprise a un business plan qu’«elle déroule pour atteindre ses objectifs de croissance». Sous ce rapport, «elle ne pas recrute une personne qui n’a pas la moindre expérience dans le domaine recherché. Aucune entreprise sérieuse ne peut faire une telle chose », a-t-elle dit.
Donc, «il faut des formations adaptées à l’employabilité et à l’entreprenariat des jeunes», rajoute-elle.
Sud Quotidien