J’ai participé, dans la matinée de ce dimanche 1er juin, à la réunion du High-Level Group of Personalities de la Fondation Europe-Afrique, tenue à Marrakech dans le cadre de l’Ibrahim Governance Weekend 2025.
Un moment d’échanges riches et stimulants aux côtés de figures éminentes de la gouvernance mondiale, parmi lesquelles Mo Ibrahim lui-même, Mme Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, Charles Michel, ancien Président du Conseil européen, Josep Borrell, ancien Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et Moussa Faki Mahamat, ancien Président de la Commission de l’Union africaine.
Étaient également présents plusieurs anciens chefs d’État africains, à savoir M. Issoufou Mahamadou du Niger, Mme Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, M. Joaquim Chissano du Mozambique, M. Macky Sall du Sénégal et M. Pedro Pires du Cap-Vert.
Tous les intervenants ont reconnu que l’Afrique était confrontée à une sévère crise de la dette et à une réduction drastique de l’aide publique au développement, dans un contexte international marqué par un recul préoccupant du multilatéralisme.
Plusieurs recommandations ont été formulées pour aider le continent à faire face à cette conjoncture difficile. Il a été notamment suggéré de mobiliser davantage les ressources domestiques, de lutter contre la fuite des capitaux et de mettre en œuvre des réformes capables d’améliorer la gouvernance et de renforcer la confiance des investisseurs et des créanciers privés, nationaux et étrangers.
