La coalition politique Djone a annoncé son refus de participer au Dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Faye, prévu le 28 mai prochain. Elle motive sa décision par ce qu’elle qualifie de "dérives autoritaires", remettant en cause l'État de droit au Sénégal.
Dans une note rendue publique ce mardi, la coalition Djone, par la voix de son coordonnateur national Mohamed Moustapha Diagne, a exprimé ses vives préoccupations face à ce qu’elle considère comme un climat politique délétère, incompatible avec les exigences du dialogue démocratique.
La coalition pointe notamment un profond manque de respect à l’égard de l’opposition, accusée d’avoir été publiquement qualifiée de "résidu", une formulation qu’elle juge insultante et contraire aux principes républicains de pluralisme politique.
Elle dénonce par ailleurs des arrestations jugées arbitraires visant des opposants politiques, des hommes d’affaires et des chroniqueurs, estimant que cette vague de répression illustre une volonté de "museler les voix dissidentes", là où un véritable dialogue démocratique devrait prévaloir.
Autre point de discorde soulevé : la non reconnaissance par le ministère de la Communication de plusieurs organes de presse, une décision perçue comme une atteinte directe à la liberté de la presse et à l'expression plurielle.
« Ces dérives, parmi d'autres que nous continuons de documenter, sont incompatibles avec l’esprit de culture de la démocratie et de l'État de droit dans une République aussi respectable que le Sénégal », affirme le communiqué signé par Mohamed Moustapha Diagne.
Face à ce contexte qu’elle juge peu propice à un dialogue sincère et inclusif, la coalition Djone affirme maintenir sa posture d’alerte et de vigilance, tout en appelant les acteurs nationaux et les partenaires internationaux à observer avec attention, l’évolution de la situation politique au Sénégal.
Dans une note rendue publique ce mardi, la coalition Djone, par la voix de son coordonnateur national Mohamed Moustapha Diagne, a exprimé ses vives préoccupations face à ce qu’elle considère comme un climat politique délétère, incompatible avec les exigences du dialogue démocratique.
La coalition pointe notamment un profond manque de respect à l’égard de l’opposition, accusée d’avoir été publiquement qualifiée de "résidu", une formulation qu’elle juge insultante et contraire aux principes républicains de pluralisme politique.
Elle dénonce par ailleurs des arrestations jugées arbitraires visant des opposants politiques, des hommes d’affaires et des chroniqueurs, estimant que cette vague de répression illustre une volonté de "museler les voix dissidentes", là où un véritable dialogue démocratique devrait prévaloir.
Autre point de discorde soulevé : la non reconnaissance par le ministère de la Communication de plusieurs organes de presse, une décision perçue comme une atteinte directe à la liberté de la presse et à l'expression plurielle.
« Ces dérives, parmi d'autres que nous continuons de documenter, sont incompatibles avec l’esprit de culture de la démocratie et de l'État de droit dans une République aussi respectable que le Sénégal », affirme le communiqué signé par Mohamed Moustapha Diagne.
Face à ce contexte qu’elle juge peu propice à un dialogue sincère et inclusif, la coalition Djone affirme maintenir sa posture d’alerte et de vigilance, tout en appelant les acteurs nationaux et les partenaires internationaux à observer avec attention, l’évolution de la situation politique au Sénégal.